Destinée à harmoniser les instruments bancaires utilisés en Europe, la Zone SEPA a pour ambition d’instaurer un marché unique des paiements en euros.

Les nouvelles normes européennes impliquent de nombreux changements dans la manière d’appréhender les opérations financières entre particuliers et en B2B. Et ceci, même si elles ne réalisent pas de transactions internationales. Pour favoriser le rapprochement bancaire, les normes de cette union monétaire introduisent de nouveaux instruments de paiement que nous allons détailler ici.

Dans cet article :

  • Les caractéristiques, avantages, inconvénients et le futur de la zone SEPA
  • Apprenez à mettre en place un virement, un prélèvement SEPA ou à obtenir un ICS.
  • Foire aux questions autour de l’espace SEPA : virement international, effectuer un virement SEPA en devise…

🤓 Qu’est-ce que la zone SEPA ?

Instaurée en 2002 par des établissements bancaires, la zone SEPA (Single Euro Payments Area) a vocation à simplifier et à sécuriser les paiements en euros entre des pays d’Europe. L’objectif étant de mettre en place des moyens de paiements européens pour faciliter les transactions entre particuliers et professionnels : le virement, le prélèvement et le paiement par CB.

Carte des pays de la zone SEPA

Carte des pays de la zone SEPA

Les prélèvements SEPA viennent remplacer les anciens systèmes de prélèvements, aujourd’hui devenus obsolètes. La mise en place des virements SEPA simplifie le transfert de fonds vers l’ensemble des pays adhérents.

Quelles sont les caractéristiques de la zone SEPA ?

caractéristiques SEPA

36 pays d’Europe composent la zone SEPA :

  • 28 États membres de l’Union européenne ;
  • 4 États membres de l’Association Européenne de Libre-Échange (AELE) : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège ainsi que la Suisse.
  • 4 États complémentaires : Monaco, Saint-Marin, Andorre et la Cité du Vatican.

L’ambition des fondateurs de la SEPA était de construire un espace unique de paiement en euros à travers l’Europe. Les paiements par prélèvements et par virements sont ainsi devenus aussi simples à réaliser que des transferts nationaux.

L’instauration de l’espace SEPA s’accompagne d’une volonté de réduire les coûts de transactions. L’ensemble des communications se produisent alors entre les établissements financiers pour tous les prélèvements. En revanche, les réseaux de cartes bancaires gardent leur indépendance par rapport au système de prélèvement SEPA.

Cet espace de paiement unique est également un gage de sécurité pour les consommateurs. En effet, ceux-ci sont protégés en cas de mandat de prélèvement frauduleux. Si vous êtes victime d’un prélèvement injustifié, contactez votre banque dans les treize mois pour régulariser la situation.

Qu’est-ce que la norme SEPA ?

Norme SEPA

La zone SEPA instaure un ensemble de processus, de règles et de délais communs pour tous les paiements libellés en euros. Pour tous les pays adhérents, les paiements nationaux et transfrontaliers en euros ne seront plus distingués.

Trois systèmes ont été créés par le Conseil européen des paiements (European Payments Council). Ils regroupent l’ensemble des règles, pratiques ou normes interbancaires relatives aux instruments de paiement.

Dans certains pays qui n’appartiennent pas à la zone euro, comme le Royaume-Uni, le système SEPA est utilisé en complément des systèmes nationaux. Il ne s’applique alors qu’aux paiements réalisés en euros et coexiste avec le système de prélèvement présent pour la devise nationale.

Il s’agit d’une norme européenne qui s’applique pour tous les prélèvements et les virements. Elle implique de renseigner ses coordonnées bancaires pour réaliser ces opérations :

  • l’IBAN (International Bank Account Number) ;
  • le code BIC (Bank Identifier Code).

Tous les professionnels sont concernés par la norme SEPA et ce, quel que soit le secteur d’activité de l’entreprise, son statut juridique ou encore sa taille. Pour effectuer un prélèvement ou un virement SEPA auprès d’un tiers, ils doivent réunir leurs données bancaires au préalable. Il faut faire preuve de vigilance pour s’assurer que les logiciels utilisés au sein de l’entreprise sont bien à jour pour effectuer les paiements SEPA.

En d’autres termes, l’instauration de ces nouvelles normes met à la charge des entrepreneurs un certain nombre d’obligations. Chaque autorisation mise en place doit être signée par les débiteurs ou les clients. De plus, elle devra être archivée et conservée par l’entreprise sous format électronique ou papier.

Quels avantages confère la zone SEPA ?

Avantages SEPA

En règle générale, la zone SEPA confère de nombreux avantages aux particuliers comme aux professionnels dans leurs échanges financiers à travers l’Europe. Les virements et prélèvements sont alors effectués dans des conditions identiques aux opérations réalisées en France.

  • Optimisation des flux de trésorerie : grâce au prélèvement SEPA, les créanciers savent exactement à quelle date les paiements en euros provenant d’un pays adhérent au système seront perçus. Ils obtiennent ainsi un meilleur contrôle sur leurs paiements, ce qui est parfaitement adapté aux collectes de paiements récurrents.
  • Réduction des coûts : en supprimant les frais supplémentaires susceptibles d’être appliqués aux paiements en euros provenant d’un pays de l’espace SEPA.
  • Encouragement des échanges avec de nouveaux marchés : l’encaissement des paiements en euros gagne en accessibilité. Plus facile et moins cher, le prélèvement encourage les échanges financiers au sein de l’Europe.
  • Diminution du travail administratif : utiliser le prélèvement permet de réduire le temps consacré à l’administratif. Par exemple ; le temps consacré au traitement et aux retards des paiements, aux paiements échoués et aux relances pour impayés.

Pour la facturation en B2B, le prélèvement permet d’améliorer le contrôle sur la trésorerie et de collecter rapidement des montants variables sous un mandat initial unique.  Ainsi, si le montant à payer évolue, les créanciers peuvent automatiquement réclamer le paiement du nouveau montant. En B2B, le prélèvement constitue également une méthode de paiement simple qui offre des options de paiement flexible (mensualité ou acompte).

Quels sont les inconvénients de la zone SEPA ?

Inconvénients SEPA

Pour l’heure en revanche, il n’est pas possible d’effectuer un virement instantané en B2B (entre professionnels) au sein de cette union monétaire.

De plus, le remboursement des transactions pour un prélèvement n’est possible que dans les huit semaines qui succèdent le prélèvement. Ainsi, ce point fait du prélèvement SEPA un instrument de paiement inadapté pour les transactions à forte liquidité et les biens qui possèdent une grande valeur.

🗺️ Quels sont les pays membres de la Zone SEPA ?

En Octobre 2022, la Zone SEPA compte 36 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Slovaquie, Suède, Suisse, Saint-Marin, Principauté d’Andorre, État de la Cité du Vatican / Saint-Siège.

Pays Membre de l’UE
+ en zone euro
Membre de l’UE
+ hors zone euro
 Non-membres de l’UE
+
hors zone euro
 Non-membres de l’UE
+ en zone euro
🇩🇪 Allemagne
🇦🇹 Autriche
🇧🇪 Belgique
🇧🇬 Bulgarie
🇨🇾 Chypre
🇭🇷 Croatie
🇩🇰 Danemark
🇪🇸 Espagne (1)
🇪🇪 Estonie
🇫🇮 Finlande (2)
🇫🇷 France (3)
🇬🇷 Grèce
🇭🇺 Hongrie
🇮🇪 Irlande
🇮🇸 Islande
🇮🇹 Italie
🇱🇻 Lettonie
🇱🇮 Liechtenstein
🇱🇹 Lituanie
🇱🇺 Luxembourg
🇲🇹 Malte
🇲🇨 Monaco
🇳🇴 Norvège
🇳🇱 Pays-Bas
🇵🇱 Pologne
🇵🇹 Portugal (4)
🇨🇿 République Tchèque
🇷🇴 Roumanie
🇬🇧 Royaume-Uni (5)
🇸🇲 Saint-Marin
🇸🇰 Slovaquie
🇸🇮 Slovénie
🇸🇪 Suède
🇨🇭 Suisse

(1) Espagne dont îles Canaries, Ceuta et Melilla

(2) Finlande dont les Îles Aland

(3) France métropolitaine et d’outre-mer

(4) Portugal dont Açores et Madeire

(5) Royaume-Uni dont Gibraltar

Quel état des lieux pour la zone SEPA en 2022 ?

On constate, à la fin 2022, que le système de prélèvement SEPA a été instauré dans l’ensemble des États qui composent la zone euro. Fort de son succès, le système SEPA est présent dans des pays qui ne font pas partie de la zone euro et qui conservent un système de prélèvement national en parallèle.

La zone SEPA et l’euro participent de façon effective et continue à l’intégration financière européenne, une manière de renforcer l’harmonisation des économies et d’encourager les échanges au sein de l’Europe. Poursuivant cet objectif, une gouvernance européenne des moyens de paiement a été fondée en 2013. La Banque Centrale Européenne fut ainsi créée par le fruit d’une collaboration entre les Banques centrales nationales et d’autres acteurs européens.

Quelles sont les perspectives d’évolution de la zone SEPA ?

Concernant les perspectives d’évolution de la zone SEPA, elle pourrait peut-être compter un nouveau membre. En effet, la banque centrale de Géorgie a soumis une demande en septembre dernier pour adhérer à cet espace unique de paiement en euros. La demande d’adhésion sera prochainement étudiée par le Conseil européen des paiements. L’affaire est à suivre.

De plus, et selon la Banque de France, la zone euro devra faire face à de nouveaux défis géopolitiques, socio-économiques et financiers.

La politique monétaire européenne se heurte aujourd’hui à une augmentation des prix qui risque de s’éterniser. Dans l’espace euro, une telle accélération de l’inflation n’avait pas été constatée depuis les années 1980. Un contexte macroéconomique ardu qui s’explique par un “choc de slow-fation” induit par la guerre en Ukraine et le confinement en Chine. Selon les données les plus récentes, un ralentissement significatif de la croissance économique est survenu dans l’espace euro. Ce phénomène s’explique par la baisse des échanges résultant des prix très élevés de l’énergie et des situations de pénurie toujours plus nombreuses.

La zone SEPA sera donc confrontée aux mêmes enjeux que ceux de la zone euro puisque l’euro fait partie intégrante de son ADN. Elle s’efforce d’offrir à ses adhérents un espace sécurisé et propice à une croissance économique. Un ralentissement de l’activité économique est cependant à prévoir pour l’année prochaine.

Fort heureusement, toujours selon la Banque de France, la croissance devrait repartir durant l’année 2024.

Et si je dois faire un virement vers un pays hors zone SEPA ?

Si vous devez réaliser un virement vers un pays non européen, vous effectuerez alors un virement international. Il ne s’agira donc pas d’un virement SEPA.

  • Les virements internationaux peuvent être réalisés dans des devises étrangères (dollar, dirham, yen, etc.).
  • Un virement international peut parfois transiter par une banque intermédiaire avant d’atteindre son bénéficiaire.
  • Ils sont souvent réalisés via le système SWIFT (Society for WorldWide InterBank Financial Telecommunication).

Découvrez comment effectuer un virement international hors zone SEPA dans la FAQ en dernière partie de l’article ⬇️

🤔 Comment fonctionne l’espace SEPA ?

L’espace SEPA fonctionne sur l’harmonisation des prélèvements et des virements entre créanciers européens. Poursuivant une volonté d’harmoniser les relations financières en Europe, elle instaure des règles et des échéances communes aux entreprises et aux particuliers.

Qu’est-ce qu’un prélèvement SEPA ?

Prélèvement SEPA

Depuis le 1er février 2014, le prélèvement national a été remplacé par le prélèvement SEPA.

Celui-ci permet encore aujourd’hui de transférer directement des sommes d’argent en euros entre deux comptes. À la différence du prélèvement national, le prélèvement SEPA s’applique de façon harmonisée dans l’ensemble des pays adhérents.

Une autorisation est donnée par le débiteur qui accepte d’être prélevé en faveur de son créancier. Cette autorisation peut être délivrée à titre ponctuel ou de façon récurrente. Tous les paiements sont libellés en euros.

Comment mettre en place un prélèvement SEPA ?

Mettre en place un prélèvement SEPA est une opération rapide si vous avez d’ores et déjà mis en place un mandat de prélèvement avec votre débiteur.

Chaque paiement par prélèvement obéit à un système de pré-notification par lequel le créancier notifie le débiteur avant de prélever la somme d’argent. En cas de prélèvements réguliers et à montant fixe, une notification unique est délivrée au débiteur.

Pour faire un prélèvement SEPA, plusieurs options s’offrent à vous :

  • obtenir un Identifiant Créancier SEPA (ICS) auprès de l’établissement bancaire de votre choix. Vous devrez toutefois pouvoir justifier votre demande d’un chiffre d’affaires ou de liquidités suffisantes. La banque sera ensuite chargée de soumettre le dossier à la Banque de France.
  • externaliser cette tâche en sollicitant un prestataire de services de paiement qui sera autorisé à gérer le prélèvement en votre nom.

Qu’est-ce que le mandat de prélèvement SEPA ?

Un mandat de prélèvement SEPA est une autorisation délivrée par le débiteur envers un créancier afin que celui-ci prélève une somme d’argent en euros sur son compte en banque. Le créancier devra toutefois l’informer au préalable de son intention de prélever la somme correspondante.

Obéissant à des règles de fond et de formes strictes, ce type de paiement doit impérativement satisfaire à des conditions pour être considéré comme valide. Il autorise le créancier à collecter les paiements.

  • Un formulaire de mandat de prélèvement SEPA doit être complété par le débiteur sous format papier, électronique ou en e-mandat via sa banque en ligne. Toutefois, sachez que ce dernier service n’est pas offert par toutes les banques.
  • Il doit impérativement contenir certaines mentions comme l’intitulé “Mandat de prélèvement SEPA”, les mentions “Système Core” relatives au prélèvement et à votre droit à remboursement.

Ce règlement peut donner suite à des prélèvements ponctuels ou récurrents. Le débiteur peut le révoquer en sollicitant son créancier. Informer sa banque de la révocation est également recommandé.

Si l’ordre de prélèvement qui fait suite au mandat n’est pas présenté dans une période de 36 mois, l’autorisation sera frappée de caducité et ne pourra alors plus être utilisée. Pour les prélèvements récurrents, ce délai court à partir de la date d’échéance du dernier prélèvement réalisé.

Qu’est-ce que la Référence Unique de Mandat (RUM) ?

La RUM correspond à la référence unique de mandat. Elle est utilisée par le créancier afin d’identifier rapidement un mandat signé par un débiteur. En pratique, la RUM permet de retrouver rapidement une autorisation de prélèvement donnée à un créancier et l’ensemble des prélèvements émis selon cette référence.

Le créancier peut attribuer la référence qu’il souhaite et il devra obligatoirement la transmettre au débiteur avant le tout premier prélèvement.

Qu’est-ce que le prélèvement SEPA B2B ?

Le prélèvement SEPA B2B a été instauré dans le cadre professionnel afin de favoriser les transactions entre les entreprises européennes. Il est souvent utilisé pour les paiements récurrents entre professionnels et permet d’optimiser le processus de paiement et la gestion de la trésorerie.

Tout prélèvement SEPA B2B suppose que soit signé un mandat de prélèvement. Pour les entrepreneurs, il constitue un gage de sécurité.

Qu’est-ce qu’un virement SEPA ?

Virement SEPA

Un virement SEPA est un moyen de paiement en euros qui permet au titulaire d’un compte de transférer une somme d’argent vers le compte d’un bénéficiaire. Il est réalisé de façon identique dans chaque État de l’espace unique de paiement en euros. Il est principalement utilisé par les administrations et les entreprises.

Ce type d’opération peut être réalisé au guichet de votre banque ou encore en ligne pour régler un achat important ou relatif au cadre professionnel.

Créancier SEPA : Comment obtenir un ICS ?

ICS SEPA

Pour émettre des prélèvements, tout créancier doit préalablement obtenir un Identifiant Créancier SEPA (ICS). Ce numéro de référence unique à treize caractères est utilisé afin d’identifier l’émetteur du prélèvement SEPA.

En ce qu’il permet de vérifier l’origine du prélèvement, il doit être impérativement mentionné dans chaque prélèvement SEPA.

Pour obtenir un ICS, il est nécessaire de contacter sa banque qui sollicitera la Banque de France pour satisfaire votre demande.

Sous quels délais sont traitées les opérations dans l’espace SEPA ?

délais SEPA

Dans cet espace, les opérations bancaires sont soumises à des délais communs de mise en place, pour les prélèvements et les virements SEPA.

Quels délais de mise en place ?

Vous pouvez mettre en place un prélèvement ou un virement SEPA en sollicitant votre établissement bancaire pendant un jour ouvré interbancaire. Pensez à vérifier les horaires de votre banque pour mettre en place votre opération de paiement SEPA.

Quels délais pour les prélèvements SEPA ?

Les prélèvements SEPA ne sont pas des méthodes de paiement immédiat. Il faudra attendre l’écoulement d’un délai d’au moins deux jours ouvrés interbancaires pour que le paiement soit encaissé sur le compte du créancier.

Dans le cas où le paiement n’aboutirait pas avant la date du prélèvement, la banque débitrice en informera la banque créancière à la date prévue pour le prélèvement.

Quels délais pour les virements SEPA ?

Pour un virement SEPA, l’exécution du virement peut être différée ou instantanée lorsque ce service est proposé. Les virements SEPA standard sont exécutés en un jour ouvrable, voire deux jours si l’ordre est transmis depuis un support papier.

Avec un virement non SEPA, les délais d’attente avant que le virement n’arrive à son destinataire sont plus importants. Il faut, en général, compter entre 4 et 5 jours ouvrés pour que l’opération soit entièrement bouclée. Pour autant, la rapidité d’un virement international dépend d’autres facteurs (montant, méthode employée, devises…). Pour des sommes conséquentes, des vérifications d’identité peuvent être attendues par votre banque afin que celle-ci s’assure que le virement n’ait pas une origine frauduleuse.

Pour profiter de virements immédiats de façon gratuite et illimitée, n’hésitez pas à vous tourner vers une banque en ligne comme Hello Bank, BoursoBank ou Nickel :

🙋 Foire aux questions relatives à la zone SEPA

Quelle différence entre un virement SEPA et non SEPA ?

Contrairement à un virement non SEPA (international), un virement SEPA est effectué vers un compte bancaire domicilié dans l’espace unique de paiement en euros. Les virements SEPA se réalisent selon les normes IBAN et BIC. Les frais d’un virement SEPA sont donc minimes et semblables à ceux d’un virement classique que l’on pourrait faire en France.

La majorité des virements internationaux est effectuée dans une devise étrangère et se voit appliquer un taux de change variable lors du paiement. Ils sont donc susceptibles d’engendrer d’autres frais à l’instar des commissions de change ou encore des frais de réception et d’émission du virement.

Comment effectuer un virement hors zone SEPA ?

Afin que votre établissement bancaire émette un virement hors zone SEPA, il faut généralement lui transmettre certaines informations concernant le bénéficiaire du virement :

  • Nom et prénom
  • Adresse
  • International Bank Account Number ou numéro du compte
  • Code BIC ou SWIFT de la banque du bénéficiaire et éventuellement son adresse

L’émetteur d’un virement international doit préciser s’il entend l’exécuter en euros ou dans sa devise locale.

Peut-on faire un virement SEPA en devises ?

Il peut arriver que des transactions se réalisent entre des monnaies différentes. Un virement SEPA en devises engendre des frais intermédiaires qui s’appliquent comme le taux de change. Il est préférable de toujours vérifier le taux de change et de bien garder en tête qu’il peut rendre les coûts des transactions opaques.

Les virements SEPA réalisés en devise étrangère sont payants et facturés jusqu’à 50€ par opération, même s’ils sont réalisés à l’intérieur de la zone SEPA. Les frais varient selon les intermédiaires et les banques. Wise propose une offre intéressante pour les virements en devise. La réglementation européenne impose aux établissements bancaires de communiquer le taux de change à leurs clients.

Est-ce que la Turquie fait partie de la zone SEPA ?

Malgré le fait que cette union monétaire recense des pays qui ne relèvent pas de l’Espace Économique Européen, la Turquie, dont la monnaie nationale est la livre turque, ne fait pas partie de la zone SEPA à ce jour.

Pour émettre un virement vers la Turquie, vous devrez donc procéder selon les méthodes propres aux virements internationaux.

Le Royaume-Uni fait-il toujours partie de la zone SEPA après le Brexit ?

À la suite du Brexit, le Royaume-Uni fait toujours partie de la zone SEPA.

Néanmoins, le Brexit n’est pas resté sans conséquence sur les virements SEPA qui sont, depuis le 1er janvier 2021, soumis à certaines modifications concernant la saisie des informations.

La Banque de France et d’autres institutions financières ont délivré certaines recommandations aux entreprises concernées par l’émission ou la réception de virements en provenance du Royaume-Uni :

  • Une entreprise créancière d’une entreprise britannique doit communiquer à ce débiteur le code BIC et l’adresse de sa banque.
  • Si une entreprise française est débitrice d’une somme envers une entreprise britannique, elle devra fournir une adresse complète que la banque enregistrera. Elle devra également communiquer son code BIC si l’entreprise créancière le demande.

Qu’est-ce que la discrimination sur l’IBAN ?

L’IBAN, de l’anglais International Bank Account Number, correspond à l’identifiant du compte bancaire. Il se compose, au maximum, de 34 caractères et débute par le code du pays dans lequel l’établissement détenant le compte bancaire se situe (FR pour la France, BE pour la Belgique, DE pour l’Allemagne, etc.). En France, il comporte 27 caractères.

Depuis la transition à la norme SEPA, l’IBAN d’un débiteur domicilié dans un État européen suffit pour réaliser un prélèvement ou un virement vers un compte de l’union monétaire. Pourtant, il arrive que des entreprises et des employeurs refusent d’effectuer l’une de ces opérations vers ou depuis un compte dont le numéro de compte ne commencerait pas par FR. Il s’agirait alors d’une discrimination sur l’IBAN.

Ces pratiques discriminatoires font fréquemment l’objet de contrôles par les agents de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Les organismes qui manquent à ces règles et commettent des infractions pourront recevoir des avertissements de la DGCCRF ainsi que des demandes de mise en conformité.

Depuis le 8 octobre 2021, des sanctions financières portées par la DGCCRF peuvent être prononcées à l’égard de toute personne publique à hauteur de 375 000€ ou de 75 000€ pour une personne privée.

Toute personne victime de discrimination à l’IBAN est invitée à signaler cette pratique à la DGCCRF en utilisant le site SignalConso.

Pour conclure, l’espace SEPA a grandement renforcé la coopération financière transfrontalière en Europe. Elle permet d’effectuer des prélèvements et des virements en euros de la même manière que si ces opérations étaient abordées dans un cadre strictement national. La zone SEPA est aujourd’hui confrontée aux mêmes défis que la zone euro. Elle doit faire face à une inflation persistante tout en continuant à offrir des moyens de paiement attractifs et sécurisés à l’ensemble de ses adhérents. Il en va ainsi de son destin.

L’adolescence est une période de la vie marquée par de profonds bouleversements. Désormais, votre enfant entre au lycée et acquiert de nouvelles responsabilités. Vous n’êtes probablement pas non plus passé à côté du renforcement de la relation qu’il entretient avec son téléphone portable, omniprésent dans la vie de tous les ados.

Cette évolution de la relation entre parents et enfants s’accompagne souvent de son lot d’inconvénients ; nos ados ne nous écoutent plus et se désintéressent des règles de vie.

Vous avez besoin de retrouver votre autorité et plus largement votre place de parent au sein de votre foyer ? Spendways vous a concocté un exemple de contrat comportemental, non invasif, à adapter pour votre ado. Ce contrat de responsabilisation peut être établi pour faciliter la vie en famille au même titre qu’un contrat d’utilisation du téléphone cellulaire.

🧘🏻 Dans cet article :

  • Explications des intérêts de la mise en place de règles
  • 1 contrat général entre parents et adolescents à télécharger
  • 1 contrat pour encadrer l'utilisation du téléphone portable à télécharger

Qu’est-ce qu’un contrat parent-ado ?

Un contrat parent-adolescent est un accord visant à établir des règles de vie au sein de la famille (planning organisation adolescent). Un contrat écrit (document) ou moral (accord oral) défini une zone de liberté bordée par des limites claires.

Cet ensemble de règles permet de mieux vivre ensemble à la maison et de responsabiliser davantage votre ado. C’est une manière d’organiser ses journées et son travail à la maison, les tâches ménagères à effectuer ou la manière d’utiliser son téléphone cellulaire.

Avec un contrat de responsabilisation, votre enfant acquiert de nouvelles responsabilités. Il prend conscience du fait que sa place au sein de la famille vaut tout autant que sa place dans la société en termes de droits et de devoirs.

Un contrat de responsabilisation entre parents et adolescents peut être conclu à tout moment et dans n’importe quelle circonstance. Par exemple, si votre ado fait des erreurs ou des bêtises ou encore qu’il ne réalise pas l’importance de certaines choses. Si votre enfant ne vous écoute pas, s’il vous ment, “sèche” les cours ou passe trop de temps sur son téléphone portable, c’est peut-être le bon moment pour instaurer des limites.

Tous les ados sont visés et peuvent s’adapter à un contrat familial. Il reste possible d’adapter le document à l’âge de votre ado pour les situations des plus jeunes. De même, le contrat parent ado pourra être évolutif. Vous pouvez alors l’adapter lorsque vous le souhaitez ou prévoir avec votre ado une date à partir de laquelle les termes contractuels pourront être renégociés.

Pourquoi passer un contrat de responsabilisation avec son ado ?

Passer un contrat de responsabilisation avec son ado peut être grandement intéressant pour l’osmose au sein de votre foyer.

Il s’agit d’une solution éducative qui vous permet de poursuivre la responsabilisation de votre ado tout en anticipant certaines dérives. Récompensez le respect de l’accord pour stimuler votre enfant et échangez plus aisément avec lui sur de nombreux aspects pédagogiques !

Poursuivre la responsabilisation de votre ado

Par le biais d’un contrat parent ado, vous poursuivez la responsabilisation de votre jeune mineur. C’est une occasion rêvée pour établir des règles et déterminer aux côtés de votre enfant la meilleure façon de les aider à grandir et à se responsabiliser. Il va dans l’intérêt de votre famille d’élaborer un contrat par étapes pour protéger la sécurité de votre adolescent et développer ses valeurs morales.

Responsabiliser votre ado est une manière efficace de l’intégrer en douceur dans la société dès son plus jeune âge et de l’éduquer, de manière intangible, aux règles du vivre-ensemble.

Élaborer conjointement un contrat parent ado aidera votre enfant à comprendre avec exactitude l’utilité de ces règles et leur justification. Cela témoigne également du fait que vous respectez leur envie de grandir et d’acquérir davantage d’autonomie et de responsabilités.

Pour que ce travail éducatif se déroule dans des conditions optimales, évitez de recourir aux menaces ou à l’harcèlement pour parvenir à vos fins. Ceci pourrait être contre-productif et détériorer, à court et long terme, votre relation avec votre ado. Privilégiez donc toujours le dialogue et l’échange pour mieux faire passer une idée que vous souhaitez partager ou bien soumettre à votre ado.

Un contrat parent adolescent pour anticiper les dérives

Une autre raison de matérialiser votre accord par le biais d’un contrat parent adolescent consiste à anticiper les éventuelles dérives.

C’est un beau moyen pour énoncer clairement ce qui doit être interdit et ce qui ne sera pas tolérable sous votre toit. Il peut notamment s’agir de conduire en état d’ivresse, d’être dans la voiture de quelqu’un qui conduit en état d’ivresse, de faire le mur, de donner des nouvelles, ne pas “sécher” les cours… Vous pourrez également inculquer à votre ado certaines valeurs et préconiser l’attitude à adopter. Par exemple, ne pas passer la nuit sur Tik Tok alors que le téléphone portable est censé être éteint.

Récompenser le respect de l’accord pour motiver votre ado

Pour une meilleure symbiose au sein de votre famille, n’hésitez pas à motiver votre ado en mettant en place un système de récompenses et de privilèges. Bien entendu, s’ils respectent leur part du marché ! Ils peuvent aussi perdre certains avantages s’ils ne font pas leurs preuves.

Vous l’aurez compris, veillez tout particulièrement à respecter les engagements que vous avez pris aux côtés de votre ado dans le contrat de responsabilisation. C’est une excellente manière de prouver votre sérieux et que vous êtes, vous aussi, prêts à faire des efforts pour le bien commun.

Autres aspects pédagogiques d’un contrat de responsabilisation

Parmi les autres aspects pédagogiques d’un contrat de responsabilisation, on retrouve notamment le renforcement de la communication entre les parents et les enfants. Vous encouragez votre enfant à dialoguer et à échanger avec vous.

C’est une très bonne manière de le responsabiliser mais aussi de clarifier les attentes et de dissiper les doutes par rapport à certains points. Cela permet de rendre la discipline plus facile et de renforcer votre relation avec votre ado. Ce dernier appréciera le fait d’être acteur de ses propres règles en faisant partie du processus.

Il n’est jamais trop tard pour élaborer cette stratégie éducative. Pour autant, il sera plus efficace de la débuter au cours des années de la préadolescence. En effet, de neuf à douze ans, nos enfants sont davantage susceptibles de faire preuve de reconnaissance en voyant leur maturité reconnue à juste titre.

Comment faire un contrat parent adolescent ?

Pour faire un contrat parent adolescent, n’hésitez pas à utiliser notre modèle ou à vous en inspirer si vous avez décidé de concevoir le vôtre vous-mêmes !

Pensez à réaliser votre contrat familial par écrit. L’ensemble des règles contenues dans le contrat doivent être lues, comprises et approuvées par les signataires.

📥 Modèle contrat adolescent à télécharger et à imprimer

Contrat familial parents ado à télécharger et à imprimer

Téléchargez le PDF pour l’imprimez ou faites une copie du contrat pour le personnaliser.

Thématiques à inclure dans votre contrat parent adolescent

Si vous souhaitez réaliser votre contrat parent adolescent vous-mêmes, voici les thématiques que vous pouvez y inclure.

  • 📱 Téléphone portable : mettez au clair sur le contrat tout ce qui concerne l’utilisation du téléphone de votre ado. Par exemple, répondre aux appels des parents ou encore avoir une bonne conduite en ligne. Vous pouvez assortir cette thématique d’une interdiction d’utilisation du téléphone portable certains jours ou à certaines heures. Pour les plus jeunes, vous pouvez imposer un contrôle parental sur l’écran de votre enfant jusqu’à ce qu’il atteigne un certain âge. N’hésitez pas à matérialiser tout cela par écrit sur votre contrat entre parent et ado pour le familiariser avec ce nouveau support de vie.
  • 📚 Études : soyez précis et indiquez à votre adolescent ce que vous attendez de lui. Par exemple, qu’il termine ses devoirs à son retour de l’école avant d’utiliser son téléphone ou ses jeux vidéos. De même, encouragez-le à éviter des sanctions et à obtenir des récompenses s’il obtient d’excellents résultats.
  • 🧹 Tâches ménagères : motivez votre ado à participer à la vie de famille et à réaliser des tâches ponctuelles ou permanentes. Vous pouvez notamment le solliciter pour qu’il fasse la vaisselle, passe le balai ou l’aspirateur, s’occupe du jardin ou qu’il s’occupe des lessives. Précisez clairement l’étendue de ses tâches avant qu’il n’y consente pour qu’il n’y ait pas de quiproquos dans l’avenir.
  • 👼 Comportement : enseignez à votre ado les règles de bienséance et la vie en communauté à travers ce contrat de responsabilisation. Encouragez le à se montrer courtois, poli et à respecter son prochain. Assortissez les mauvais comportements à des sanctions pour faire prendre conscience à votre ado de la portée de ses actes.
  • 🥳 Sorties : prévoyez tout ce qui concerne les sorties en dehors de l’école dans le contrat et faites comprendre à votre enfant qu’il est important qu’il respecte le couvre-feu ou l’horaire fixé. S’il ne le fait pas et qu’il n’a pas d’excuse valable, tenez-vous à ce que vous avez fixé en termes de sanctions.
  • 💰 Système de récompenses : mettez en place un système de récompense dans votre contrat parent adolescent pour motiver votre ado à suivre ces règles ! Vous pouvez lui donner ou augmenter son argent de poche, ou encore lui offrir certains privilèges en cas de comportements et de résultats notables, significatifs ou admirables.

Contrat parent ado : Le cas spécifique du téléphone portable

Protéger son enfant d’une surutilisation

Si votre ado ne vous écoute plus et qu’il passe la majorité de son temps sur son téléphone portable, il est peut-être temps d’instaurer certaines règles… Une charte d’utilisation du téléphone portable pour adolescent pourrait être entièrement adaptée et répondre à ce nouveau phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Voici quelques pistes que vous pouvez suivre pour mieux gérer l’utilisation du téléphone portable au domicile et en dehors de la maison :

  • Éduquez votre ado à répondre au téléphone lorsque vous téléphonez ou à vous rappelez dans les plus brefs délais s’il n’est pas en mesure de répondre. Incitez votre ado à vous prévenir en cas de retard et à vous faire part d’un motif valable pour se justifier.
  • Mettez en place des horaires d’utilisation du téléphone portable.
  • Interdisez le téléphone portable durant les repas et lorsque l’adolescent discute avec vous.
  • Durant la nuit, encouragez votre jeune à réduire les écrans et à poser son téléphone portable hors de sa chambre.

Pensez également à mettre en garde votre enfant sur les dangers d’internet et de l’écran en général (cyberharcèlement, isolement, pornographie, risques pour leur sécurité et leurs données…). N’hésitez pas à leur rappeler que le dialogue sera toujours possible avec vous et que vous serez là pour l’aider et le soutenir si le besoin se manifeste !

📥 Modèle de contrat parent-adolescent sur l’usage du téléphone

Contrat d'utilisation du téléphone portable à télécharger et à imprimer

Téléchargez le PDF pour l’imprimez ou faites une copie du contrat pour le personnaliser.

Comment s’y prendre pour que son contrat parent adolescent fonctionne ?

Afin que ces nouvelles règles de vie soient une réussite pour toute la famille, certains points peuvent être suivis. Profitez d’une série de conseils pour que votre contrat parent adolescent fonctionne.

Faire simple et court dans le contrat de responsabilisation

Si vous désirez que votre contrat de responsabilisation fonctionne, nous vous conseillons de faire simple et court.

Impliquez votre enfant mineur dans la mise en place les règles de vie à la maison. Faites lui comprendre que ce contrat lui permettra de grandir et d’acquérir davantage de responsabilités. Plus il est impliqué, mieux il respectera les règles.

N’oubliez pas qu’il serait contre-productif de faire un contrat contenant d’innombrables règles que votre ado ne mémorisera probablement pas et dont il finira par se désintéresser. Vous gagnerez à instaurer des limites simples et des règles ludique.

Construire le contrat avec l’enfant pour éviter de l’imposer

Construire le contrat avec l’enfant est un élément clé pour que votre contrat parent ado s’impose comme un exemple de contrat comportemental à suivre à la maison. C’est la meilleure manière pour que celui-ci dure dans le temps.

Discutez avec votre ado au sujet des nouvelles règles et faites en sorte qu’il assimile et approuve chacune des règles énoncées dans le contrat parent adolescent. Votre enfant doit comprendre l’avantage de ces règles et être prêt à assumer ses responsabilités dans l’intérêt de son avenir.

Si vous le souhaitez, vous pouvez organiser une discussion en présentiel ou en ligne afin de construire le contrat en famille. Cette approche est efficace en ce qu’elle permet de rapprocher les familles séparées par la distance. De plus, c’est une méthode efficace pour que votre ado cerne l’importance de ces nouvelles habitudes de vie à instaurer à la maison.

Continuez à discuter avec votre ado en organisant régulièrement des réunions de famille. Vous pourrez éventuellement adapter certains points du contrat en fonction des premiers résultats. Rappelez à votre ado que ces règles ne sont pas immuables et peuvent être modifiées. Votre enfant doit comprendre qu’il n’est pas dans son intérêt d’avoir des requêtes déconnectées de la réalité. Il devra donc faire un travail d’analyse et argumentaire pour vous convaincre de modifier une règle. Ces efforts permettront de le responsabiliser afin qu’il agisse et fasse preuve de maturité dans ses actes.

3 erreurs à ne pas faire pour que son contrat parent adolescent fonctionne

Pour que votre contrat parent adolescent fonctionne, veillez bien à ne pas perpétrer trois erreurs fréquemment commises par les parents !

  • 📅 Choisir le mauvais moment. Dans la mesure du possible, essayez de choisir le bon moment pour proposer à votre ado de coécrire un contrat parent adolescent. Votre enfant sera plus susceptible d’y adhérer s’il est de bonne humeur. S’il a quelque chose à vous demander, c’est peut-être le moment de “sauter sur l’occasion” pour lancer le sujet. Bien entendu, ceci dans l’hypothèse où vous ne souhaitez pas l’imposer en réaction à de mauvais comportements de sa part. Votre ado doit comprendre que réaliser ce contrat à vos côtés est dans son intérêt et celui de toute la famille.
  • 🗣️ Faire un contrat oral ou sans règle fixe. Ce point est capital pour que votre contrat parent adolescent fonctionne dans le temps. Vous devez donc bien définir les objectifs du contrat avec votre ado. Énoncez clairement les règles qui ne seront pas négociables dans le contrat comme les barrières à ne jamais franchir.
  • 👥 Ne pas suffisamment communiquer avec son ado. Préparez votre ado et faites le prendre part à la conception des règles et du contrat. Vous souhaitez être sur la même longueur d’onde que lui et vous l’invitez donc à collaborer avec vous. C’est également une manière de soutenir sa capacité à s’exprimer et de le pousser à faire preuve de réalisme dans ses demandes afin de rester raisonnable. Votre adolescent acceptera plus facilement l’exécution du contrat s’il y a consenti au début.

Comment surveiller l’application du contrat parent adolescent ?

Pour surveiller la bonne application du contrat parent adolescent, veillez à respecter le système de récompense mis en place et à prévoir des sanctions si le contrat n’est pas respecté. De même, n’oubliez pas d’assurer un dialogue permanent avec votre enfant pour qu’il puisse comprendre que vous agissez conjointement.

Respecter le système de récompense dans son contrat parent ado

L’adolescence est une période qui s’accompagne de nouvelles responsabilités pour vos enfants. L’entrée au lycée les éloigne un peu plus de votre domicile et les pousse à s’adapter à ce nouvel environnement. Pour beaucoup de familles, ces changements s’accompagnent d’une augmentation de  l’argent de poche. Si votre ado est prêt à devenir davantage responsable, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil aux meilleurs offres de carte bancaire pour mineurs.

Un système de récompense peut également être prévu dans le contrat parent adolescent. Il permettra de motiver votre ado et de l’inciter à suivre les règles co-construites à vos côtés. Par exemple, vous pouvez le laisser aller à une soirée s’il obtient de bons résultats au lycée, lui offrir un cadeau ou une autre récompense qui le motiverait à respecter le contrat.

Si votre ado vous soumet certaines demandes, n’hésitez pas à instaurer des conditions dans le contrat. Supposons que votre ado souhaite aller à une soirée, autorisez-le dans la mesure où il obtient de bons résultats ou s’il participe davantage à la vie de famille.

Respectez, vous aussi, vos engagements pour lui prouver votre confiance, que vous jouez le jeu et que vous êtes prêts à le récompenser pour ses efforts.

Assurer un dialogue permanent avec son enfant

Pour retrouver un équilibre au sein de votre foyer, redoublez d’efforts sur la qualité des échanges que vous allez avoir avec votre ado. C’est une excellente manière de s’assurer que ces nouvelles règles à la maison sont suivies. La communication a une importance primordiale dans l’éducation de vos enfants.

Tenir leurs engagements et acquérir de nouvelles responsabilités leur permettra de mieux se préparer aux réalités de la vie. La réalisation d’un tel contrat participe donc à l’éducation civique de votre enfant et le prépare à sa future vie en société.

Assurez-donc un dialogue permanent avec votre enfant pour échanger avec lui sur ces règles ou sur un quelconque autre sujet dès que cela sera nécessaire.  De cette manière, votre ado pourra vous soumettre de nouvelles idées et participera à vos côtés à l’élaboration des règles. De quoi développer un esprit fédérateur au sein de votre foyer et l’envie de votre ado de s’investir à la maison !

Prévoir des sanctions si le contrat parent ado n’est pas respecté

Un autre point capital, pour que votre contrat de responsabilisation soit pris au sérieux par votre ado, consiste à prévoir des sanctions s’il ne respecte pas les termes qu’il a approuvés.

🔴 Attention : les conséquences du non respect du cadre fixé ne doivent être ni humiliantes, ni violentes. Si le contrat parent-enfant perd ses attributs pédagogiques, alors il est contre productif.

À vous de prévoir les barrières qui ne devront jamais être franchies par vos enfants et les sanctions qui y seront assorties. Les sanctions qui peuvent être prononcées à l’égard des ados sont nombreuses:

  • 💸 Privation d’argent de poche : une sanction souvent prononcée pour une ou plusieurs semaines lorsque votre ado ne respecte pas les règles fixées. Certains parents n’hésitent pas à priver leur ado d’argent de poche s’il n’obtient pas de bons résultats. C’est également une manière de leur enseigner la valeur de l’argent et du travail.
  • 🚷 Interdiction de sorties : après les cours, en week-end ou durant les vacances scolaires. Il peut également s’agir d’une interdiction temporaire (ex : pour une soirée) ou de mettre en place un couvre-feu. Par exemple, afin d’éviter que votre ado ne soit dehors à une heure tardive au lieu d’être en train de réviser ses cours. Si votre adolescent refuse toujours de se plier aux règles, vous pouvez être encore plus catégorique.
  • 📵 Confiscation du téléphone portable : si cette sanction est tant redoutée par les ados, c’est parce qu’elle ne manque pas de faire son effet ! Interdire à son enfant d’utiliser son téléphone portable à la maison, le soir ou durant le week-end est efficace pour le faire réfléchir à son comportement. Il sera alors en mesure de mieux comprendre l’intérêt pour lui d’agir à vos côtés. Vous pouvez confisquer l’ensemble de ses écrans favoris pour qu’il apprenne de ses erreurs (télévision, jeu vidéo, switch, etc.).

Conclusion

De nombreux procédés éducatifs peuvent être utilisés pour responsabiliser votre ado et lui faire prendre conscience de la valeur du travail et de ses engagements.

Grâce à votre aide et à l’instauration de règles de vie pour ado à la maison à imprimer, votre ado retrouvera sa place dans le foyer. Il saura tirer le meilleur parti de ces changements et s’adapter à ce nouveau mode de vie en comprenant que celui-ci est mis en place dans son intérêt.

Veillez particulièrement à être ferme, clair et précis dans votre contrat parent adolescent pour que celui-ci ne perde pas en efficacité. N’oubliez pas de l’assortir de récompenses et de sanctions pour continuer l’effort de responsabilisation de votre ado. Et n’oubliez pas qu’il s’agit d’un outil pédagogique qui ne doit en aucun cas être intrusif, humiliant ou violent.

Les contribuables ayant investis dans les cryptomonnaies, avec une carte crypto ou une plateforme d’exchange, doivent s’acquitter de l’impôt sur les plus-values de cession mobilières si plus-value il y a.

Bon nombre d’investisseurs ignorent cet impératif avant d’investir dans les bitcoins et autres cryptomonnaies. En effet, tous les revenus issus des cessions de cryptomonnaies sont imposables.

Pour autant, omettre un tel fait peut engendrer des situations de redressement mises en œuvre par l’administration fiscale. Nous vous indiquons aujourd’hui tout ce que vous devez connaître au sujet de l’imposition des cryptomonnaies !

🚀 En bref

  • Les particuliers qui réalisent des cessions de cryptomonnaies sont imposés sur les plus-values réalisées au titre du prélèvement forfaitaire unique (30%). Concernant les professionnels, ils sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.
  • Vous devez déclarer vos revenus issus de vos cryptomonnaies sur votre déclaration d’imposition lors de la période déclarative qui débute à partir du mois d’avril.
  • Le paiement de votre impôt crypto s’effectue dans le même temps que celui de votre impôt sur le revenu.
  • Vos revenus crypto sont exonérés d’imposition si votre plus-value est inférieure ou égale à 305€ sur une année pour l’ensemble de votre foyer fiscal.

Imposition des cryptomonnaies : règle générale

🙋🏻‍♂️ Activité occasionnelle

Imposition des cryptomonnaies pour les particuliers

Les dispositions prévues aux articles 150 VH et 200C du Code général des impôts sont venues préciser quelles étaient les modalités déclaratives pour les cessions de cryptomonnaies. Ces règles ont été prévues pour les particuliers qui effectuent à titre occasionnel des cessions d’actifs numériques.

L’imposition des particuliers est issue d’une fiscalité dite adaptée, depuis la loi de finances pour 2019 et plus précisément l’article 41 de ladite loi. Une actualité du Bofip1 du 2 septembre 2019 vient présenter ce nouveau régime fiscal.

La cession d’une cryptomonnaie entraîne une imposition dans certains cas :

  • Dès lors que la cryptomonnaie est cédée contre une somme en monnaie ayant cours légal (contre une somme en euro ou en dollar). La perception de cette somme en monnaie tangible engendre l’imposition, peu importe que la somme soit sur votre compte bancaire ou votre plateforme de broker.
  • En échange d’un bien qui ne serait pas un crypto-actif. Par exemple, échanger deux bitcoins contre soixante ethers ne donne pas lieu à une imposition.
  • Lorsque l’échange porte sur un crypto actif avec versement d’une soulte. Dans un tel cas, l’opération ne donne pas lieu non plus à une imposition immédiate. La plus-value latente est alors placée en sursis d’imposition. L’imposition n’interviendra que plus tard, lorsque la cession donnera lieu à la perception d’une somme en monnaie tangible.
  • Ou encore en cas d’échange contre un service.

À noter que les plus-values de cession sont exonérées d’imposition si celles-ci ne dépassent pas un montant annuel de 305€ pour l’ensemble de votre foyer fiscal.

👩🏻‍💻 Activité professionnelle

Imposition des cryptomonnaies pour les professionnels

Pour les professionnels, des règles spécifiques ont été prévues. Ainsi, lorsqu’elles relèvent d’une pratique considérée comme habituelle, les plus-values de cessions d’actifs numériques ou autres cryptomonnaies sont imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux. Ici, la taxation est donc plus importante que pour les particuliers.

Prenez garde au risque de requalification qui pèse sur de nombreux investisseurs en crypto. Les conséquences financières peuvent être très lourdes. Par exemple, utiliser différents écrans d’ordinateur pour effectuer ses activités de trading peut conduire l’administration fiscale à requalifier votre activité pour vous assimiler au régime des professionnels. De même, le fisc peut s’intéresser à l’origine de vos revenus, notamment si ces derniers proviennent essentiellement des cryptomonnaies.

Suis-je un particulier ou un professionnel ?

L’administration fiscale utilisera la méthode du faisceau d’indices pour considérer si l’activité de trading est pratiquée à titre occasionnel ou professionnel. Elle se basera ainsi sur certains points comme les moyens déployés pour l’activité, le volume d’échange, le nombre de transactions et les montants investis.

Quel taux d’imposition pour les cryptomonnaies ?

Taux d'imposition de 30% sur les plus-values de cession de valeurs mobilères

Pour l’année 2021, les revenus issus des cryptomonnaies sont imposés à un taux d’imposition unique fixé à 30% qui correspond au prélèvement forfaitaire unique (flat tax) mis en place lors qu’Emmanuel Macron était Ministre des Finances.

Ce taux de 30% se décompose de la sorte :

  • 17,2% au titre des prélèvements sociaux ;
  • 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu.

La flat tax s’applique de manière globale aux revenus du capital.

Dès l’année 2023, le régime fiscal des plus-values de cessions de cryptomonnaies sera modifié. C’est ce que prévoit l’article 79 de la loi de finances de l’année 2022.

Les cessions réalisées à titre occasionnel par les particuliers relèvent toujours du régime du prélèvement forfaitaire unique. Les gains restent ici imposés au taux global de 30%.

En revanche, au titre de l’impôt sur le revenu, les contribuables pourront désormais choisir d’être imposés au taux forfaitaire de 12,8% ou alors au barème progressif de l’impôt. Cette modification sera donc applicable pour la déclaration d’impôt 2024 portant sur les revenus perçus en 2023. L’objectif étant ici de supprimer le risque de redressement ressenti par de nombreux particuliers qui investissent sur ce marché. De telles modifications ont pu être commentées en ligne2 ou encore dans des rapports de l’Assemblée nationale3.

Déclaration : comment déclarer ses cryptomonnaies ?

1) Quel montant déclarer ?

Déclarer ses cryptomonnaies suppose de connaître le montant des plus-values générées au titre des cessions d’actifs numériques réalisées durant l’année.

Le calcul des plus-values en cryptomonnaies est relativement complexe. Il nécessite de considérer la valeur globale de votre portefeuille numérique pour chaque opération effectuée au cours de l’année précédente.

💡 La plupart des plateformes et comptes cryptos fournissent à leurs utilisateurs un document résumant leurs investissements ainsi que les plus-values réalisées sur l’année. Ce document facilite grandement votre déclaration fiscale annuelle.

Selon la loi, la plus-value (PV) s’obtient de la manière suivante : il convient de calculer la différence entre le prix de cession et le produit du prix total d’acquisition du portefeuille multiplié par le quotient du prix de cession sur la valeur globale du portefeuille.

Pour résumer, cela nous donne la formule suivante :

PV de cession = Prix de cession - [Prix total d'acquisition x (Prix de cession / valeur globale du portefeuille)]

Concernant le montant à déclarer pour sa déclaration d’imposition, celui-ci doit correspondre à l’ensemble des opérations effectuées au cours de l’année précédente. Contrairement à la déclaration qui porte sur les salaires, la déclaration des cryptomonnaies n’est ici pas pré-remplie.

Mais alors que faire dans le cas où vous ne disposez pas de l’historique de vos opérations et que vous vous trouvez dans l’incapacité de calculer correctement vos plus-values ?

Dans un tel cas, n’hésitez pas à prévenir le fisc en précisant vos incertitudes dans la case “mention expresse” prévue sur votre déclaration de revenus. De cette façon, l’administration fiscale pourra constater votre bonne foi et ne pourra pas vous reprocher ces inexactitudes. Dans la même logique, si vos opérations sont regroupées en une seule plus-value globale, il est préférable de porter cela à la connaissance du fisc. En effet, cela vous permettra d’échapper à des pénalités pouvant atteindre jusqu’à 40% du montant des impôts redressés.

2) Quand déclarer ses cryptomonnaies ?

Vous devrez déclarer vos revenus issus des cessions de cryptomonnaies chaque année sur votre déclaration d’impôt. Cette déclaration porte donc nécessairement sur vos revenus de l’an passé.

La campagne de déclaration des revenus perçus en 2021 a été lancée le 7 avril 2025. Concernant la date limite de la déclaration, celle-ci est prévue entre le 24 mai et le 8 juin 2025. Celle-ci va dépendre du département où est située votre résidence principale.

Pour l’imposition des revenus perçus en 2025, la campagne de déclaration devrait se dérouler sur une période similaire à celle de cette année, mais sur l’année 2023.

3) Comment déclarer ses revenus crypto ?

Vos revenus crypto doivent être déclarés sur le site impots.gouv.fr.

Il vous suffit de vous connecter à votre espace personnel sur cfspart.impots.gouv.fr grâce à vos identifiants fiscaux. Vous devez cocher, à l’étape 3, “Plus-value et gain divers” pour pouvoir remplir les cases par la suite.

Concernant les cryptomonnaies, les plus-values sont à déclarer sur le formulaire 2086 à la case 3AN de votre déclaration d’impôt. Les moins-values doivent apparaître sur la case 3BN. En cas de déclaration sous format papier, la case 3AN figure sur le formulaire 2042 complémentaire.

Formulaire 2086 à joindre à la déclaration de revenus en cas de cession de cryptomonnaies avec plus-value.

Formulaire 2086 à joindre à la déclaration de revenus en cas de cession de cryptomonnaies avec plus-value.

Vous devez savoir que le montant global de la plus-value doit être porté à votre déclaration annuelle de revenus et s’accompagne du détail des opérations via le formulaire 2086, disponible ici pour l’année 2021.

Sur cette annexe, un certain nombre de points devront être indiqués. C’est notamment le cas du nombre d’opérations à déclarer pour l’ensemble des membres de votre foyer fiscal. Puis, pour chaque opération prise isolément, il convient d’indiquer :

  • la date de vente,
  • le prix de cession
  • le prix d’acquisition.

Le logiciel calcule automatiquement la plus-value ou la moins-value réalisée et ce, pour chaque cession de cryptomonnaie. Si vous avez eu à vous acquitter de frais de cession, n’hésitez pas à l’indiquer car cela va réduire votre plus-value et donc la fiscalité qui y est associée.

Si la plateforme de trading à partir de laquelle vous percevez vos revenus crypto est basée à l’étranger et que vous possédez un compte bancaire dans ce pays, vous devez impérativement remplir le formulaire 3916 sur votre déclaration d’impôt. Autrement, l’administration fiscale pourrait être en mesure de vous réclamer le paiement d’une amende de plus de 1000€. Ce formulaire est à remplir même dans le cas où vous n’aurez pas encore vendu vos cryptomonnaies. Ceci est capital lorsque l’on sait que la majorité des comptes qui permettent de gérer des bitcoins sont basés à l’étranger (Kraken, Coinbase, Etoro, Gemini, Binance, Bitstamp..).

Paiement : comment payer son impôt crypto ?

1) Quand payer l’impôt crypto ?

Le paiement de l’impôt crypto est dû au même moment que le paiement de votre impôt sur le revenu. Désormais, l’impôt sur le revenu est prélevé directement à la source. Par conséquent, l’administration fiscale va directement prélever les sommes qui lui sont dues sur vos revenus mensuels.

Pour simuler le montant de votre impôt crypto, calculez en premier lieu l’ensemble des plus-values réalisées au titre de vos cessions d’actifs numériques sur l’année de référence.

Par la suite, vous serez imposés au titre de la flat tax à 30% sur cette somme.

Cas concret : au titre de l’année 2021, M. X a perçu 100 000€ de plus-values de cession sur ses cryptomonnaies. Il réalise cette activité à titre occasionnel et sera donc imposé lors de l’année 2022 au titre de la flat tax pour un montant de 30%.

Ainsi, 100 000 x 30% = 30 000€ d’imposition.

2) Comment s’acquitter de l’impôt

Par défaut, l’impôt sur le revenu est prélevé directement sur le compte bancaire du contribuable (prélèvement SEPA).

Si le contribuable souhaite payer avec un autre moyen de paiement (avec un chèque par exemple), il est conseillé de se rendre dans son centre des impôts.

Comment réduire son impôt crypto ?

Pour réduire le montant de son impôt crypto, plusieurs techniques ont été prévues légalement.

Tout d’abord, différez la déclaration de vos gains et leur imposition sans continuer à vous exposer à la volatilité des cryptomonnaies comme l’ether, le bitcoin ou le XRP. Nous vous conseillons alors de convertir vos plus-values latentes en stablecoins ou directement contre d’autres cryptomonnaies. Tant que vous ne faites pas d’échange contre une monnaie fiat comme l’euro ou le dollar, vous ne serez pas taxé. En effet, échanger un actif numérique contre un autre actif numérique n’est pas générateur d’imposition. C’est par exemple le cas de l’USDT de Tether, des BUSD ou de l’USDC.

De plus, pour réduire votre impôt crypto, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt en effectuant un don en cryptomonnaies. Votre don permettra de faire baisser la valeur totale de votre portefeuille crypto et sera donc pris en compte dans le calcul de vos plus-values.

L’association ou l’organisme qui en bénéficie doit être reconnu d’intérêt général ou d’utilité publique par l’État. La réduction d’impôt oscille entre 66% et 75% du montant versé. Elle dépendra du type d’association envers laquelle vous avez effectué votre don. Veuillez noter que le montant du don doit être renseigné dans le formulaire 2042 à la case 7UF (7UD ou 7UJ) de votre déclaration de revenus.

La troisième possibilité est de déménager votre résidence fiscale vers un pays qui taxe moins ou pas du tout les plus-values sur les cryptomonnaies. C’est notamment le cas de la Belgique et du Portugal.

Peut-on éviter l’imposition de ses cryptomonnaies ?

Beaucoup de contribuables cherchent à éviter l’imposition de leurs cryptomonnaies. Il est primordial de faire attention aux idées reçues en la matière car certaines pratiques ne sont souvent pas légales. Un redressement mené par l’administration fiscale pourrait donc avoir lieu et vous coûter très cher.

En effet, l’article 1741 du Code général des impôts précise que toute fraude fiscale réalisée est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 500 000€ d’amende. L’amende peut être portée à 2 millions d’euros quand le produit de la fraude est supérieur au montant de l’amende. Des peines plus lourdes ont même été prévues, notamment lorsque la qualification de fraude fiscale aggravée peut être retenue (7 ans d’emprisonnement et 3 millions d’euros d’amende).

La seule exonération d’imposition qui peut avoir lieu pour les cryptomonnaies porte sur l’abattement fiscal de 305€ pour les cessions d’un montant inférieur. Pour rappel, ce montant doit être apprécié pour l’ensemble des membres du foyer fiscal. La plus-value globale sera donc imposable uniquement si le total des gains en actifs numériques est supérieur à 305€.

Autrement, une autre option consiste à effectuer une donation familiale de vos crypto-monnaies, par exemple à vos enfants ou à votre conjoint. Cette donation-cession de cryptos ouvre droit à un abattement familial de 100 000€ par donateur. Elle permet d’éviter une imposition ou une déclaration spécifique.

Enfin, pour éviter l’imposition de ses crypto-monnaies, vous pouvez également vous expatrier dans un pays à fiscalité plus légère. N’oubliez pas que pour devenir résident fiscal d’un autre pays, il convient d’y vivre réellement et non pas d’y rester sur une courte durée. Vous devez donc au moins y avoir votre résidence principale. De même, il est préférable d’y exercer votre activité professionnelle pour éviter toute éventuelle poursuite du fisc. Vous devez grandement anticiper dans quel pays vous envisagez de vous expatrier car il est possible que certains États ne pratiquent aucune taxation pour l’heure et prennent de nouvelles dispositions dans le futur.

En effet, la fiscalité de chaque pays peut vite évoluer, il vaut donc mieux rester prudent. La société Hellosafe a mis à votre disposition une carte4  permettant d’apprécier le niveau de taxation des cryptomonnaies en Europe.

Le revenu net sur les plus-values de crypto vaut-il le coup ?

Au final, la cession de cryptomonnaies vous apporte un revenu net de 70% de la valeur de la plus-value de cession. Prenons un exemple :

  1. Vous achetez pour 100€ de bitcoin
  2. Le cours du bitcoin augmente de 20% ce qui porte la valeur de votre portefeuille à 120€.
  3. Vous décidez de vendre à ce moment-là, ce qui gère une plus-value de cession de 120-100 = 20€
  4. L’impôt est de 30% soit 6€
  5. Votre revenu net est de 20 – 6 = 17€

17€ de revenu net représentent une rentabilité de 17% dans cet exemple, ce qui est très important surtout sur une courte période. Prenez en compte cependant qu’une augmentation de 20% du cours est très rare et qu’un taux élevé est corrélé à un risque très élevé du fait de la forte volatilité des cryptomonnaies (hors stablecoins).

Pour savoir si cela vaut le coup, regardez avant tout si le taux de rentabilité est suffisamment élevé par rapport au risque très important lié à l’investissement dans les cryptos.

Les experts financiers conseillent souvent de n’investir dans les cryptomonnaies que le montant que vous pouvez vous permettre de perdre intégralement.

  1. Bulletin Officiel des Finances Publiques, https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11978-PGP.html/identifiant%3DACTU-2019-00174 []
  2. « Cryptomonnaies : Des règles fiscales plus claires en… 2023 », Que Choisir, https://www.quechoisir.org/actualite-cryptomonnaies-des-regles-fiscales-plus-claires-en-2023-n97736/ []
  3. Assemblée Nationale, https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_fin/l15b4753_rapport-information []
  4. La Belgique, paradis fiscal des crypto-monnaies en Europe ?, https://hellosafe.be/investissement/crypto-monnaie/carte-europe-fiscalite-crypto []

Vos ados grandissent vite et vous coûtent parfois très chers… De 13 à 18 ans, votre enfant entre dans une phase de découverte de la société et des dogmes qui l’encadrent. La consommation et la finance n’échappent pas à cette règle. Cette enquête a vocation à vous aider à comprendre combien coûte un ado par mois et à vous donner astuces et conseils pour réduire ce coût.

🚀 En bref

  • Le ministère des Solidarités et de la Santé a estimé le coût annuel d’un enfant de moins de 18 ans à 9000€ en moyenne soit 750€ par mois.
  • De grandes disparités peuvent cependant exister au sein des foyers.
  • Nous mettons à votre disposition un outil gratuit plus bas pour calculer le coût de votre ado.
  • Pour réduire le coût d'un enfant à charge, il existe plusieurs solutions comme l'éducation financière, les petits boulots et les aides financières.

Combien coûte un ado par mois ?

Cette première partie a vocation à expliquer combien coûte un adolescent par mois en France selon les catégories de dépenses les plus communes. Quel budget faut-il prévoir pour l’alimentation, l’éducation, les vêtements, les loisirs et les transports ? N’hésitez pas à utiliser notre calculateur pour effectuer une simulation pour votre foyer !

🥗 Quel budget en nourriture pour un ado par mois ?

Budget alimentation journalier pour un ado

L’alimentation occupe une part importante dans le budget que l’on consacre à son ado. C’est même le plus souvent la dépense la plus conséquente à engager. Pour estimer le montant qu’elle représente, il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble des repas de votre enfant au regard de la situation qu’il entretient avec son établissement scolaire.

  • Petit-déjeuner : il doit apporter à votre adolescent un quart de ses besoins énergétiques pour le reste de la journée. Afin d’estimer les dépenses que représente un petit-déjeuner, vous devez prendre en compte l’ensemble des matières utilisées. Le coût d’un petit déjeuner se situe entre 2 et 4€.
  • Déjeuner : concernant le repas du midi, deux options sont possibles.
    • Votre adolescent est demi-pensionnaire et mangera la majorité du temps dans son établissement scolaire pour le midi. Dans ce cas, il vous faudra prévoir le coût de la cantine que vous pouvez connaître à l’avance. En moyenne, un repas servi à la cantine coûte entre 2,50 et 3€. Les tarifs sont fixés par les départements pour les collèges et par les régions pour les lycées. Ils sont donc propres à chaque établissement scolaire. À noter que dans un établissement privé, le tarif est fixé librement par les services scolaires.
    • Autre option, votre adolescent est externe et va savourer ses déjeuners directement à votre domicile. Le coût moyen d’un déjeuner pour un adolescent à la maison va dépendre de vos choix de menus et de l’endroit où vous effectuerez vos courses. Il faut compter entre 2 et 5€ par repas cuisiné.
  • Goûter : bien qu’il ne fasse pas toujours l’unanimité auprès des parents, le goûter reste encore très apprécié des enfants et des adolescents. Prévoyez en moyenne aux alentours de 2€ par jour selon vos préférences et les habitudes de votre ado.
  • Dîner : le repas du dîner doit être prévu pour tous les adolescents qui ne sont pas en internat ou en pensionnat. Le coût du dîner pour un adolescent est variable. Encore une fois, de nombreuses disparités existent puisque toutes les familles ne font pas les mêmes choix de consommation. Comptez entre 2 et 5€ par repas.

Vous l’aurez compris, l’alimentation d’un ado sera intrinsèquement liée à son planning et notamment aux rapports qu’il entretient avec son établissement scolaire. S’il mange à la cantine le midi et éventuellement le soir, les dépenses engagées devraient être moins importantes. N’oubliez pas que cette règle s’applique uniquement durant les périodes scolaires. Vous devrez donc réaliser vous-mêmes les repas de votre adolescent lors des vacances scolaires (hors exceptions).

💡 Pour réaliser des économies, n’hésitez pas à vous organiser à l’avance. Vous pouvez notamment mettre en place des plannings pour que les repas soient préparés à l’avance pour plusieurs jours et pour tous vos enfants.

De plus, n’oubliez pas que des aides et des dispositifs existent pour venir en aide à ceux qui manquent de ressources. Vous pouvez tout d’abord vous tourner vers une association comme les restos du cœur pour tous vos repas si vous ne dépassez pas le plafond de ressources. Le fond social pour les cantines permet aux parents issus de milieux défavorisés de bénéficier d’une aide pour payer la cantine scolaire. Il suffit de s’adresser à l’assistante sociale scolaire ou au secrétariat de l’établissement scolaire de votre ado.

🎒 Quelles dépenses prévoir pour l’éducation de son ado ?

Budget éducation mensuel pour un ado

Plusieurs dépenses sont à prévoir pour l’éducation d’un ado. Celles-ci vont dépendre de plusieurs points et notamment du fait que votre adolescent soit scolarisé dans un établissement public ou privé.

  • Dans un établissement public, l’enseignement est gratuit. Mais une participation financière peut vous être demandée dans certains cas (fournitures scolaires, photo de classe…). Le montant des dépenses scolaires obligatoire s’élève à 15€ /mois.
  • Pour un établissement privé, le prix d’une année scolaire varie selon l’établissement et les méthodes pédagogiques proposées. Les frais de scolarité peuvent osciller entre 650 à 1100€ l’année, voire bien plus (frais d’inscription et administratifs…). À ce prix s’ajoutent les fournitures scolaires pour la rentrée scolaire comme pour un établissement public.

Les fournitures scolaires englobent l’ensemble du matériel nécessaire pour une année (livres, cahiers, stylo, tenue de sport..). Des dépenses supplémentaires peuvent s’ajouter pour répondre aux demandes spécifiques de certains professeurs (calculette, lunettes et blouse scientifique..). Chaque année, les frais liés à l’achat de fournitures scolaires explosent. Pourtant, de nombreux sites et enseignes discount proposent des fournitures à des prix attractifs. Autrement, n’hésitez pas à acheter des lots et packs à des prix de gros afin de pouvoir réutiliser les fournitures sur plusieurs années et pour tous vos enfants.

💡 Réduisez les dépenses scolaires en achetant du matériel d’occasion sur Leboncoin, troc.com ou Vinted. Il s’agit principalement des sacs, calculatrice, règles, compas, livres, etc. Les ados qui quittent le collège ou le lycée revendent généralement leur matériel.

Les parents d’ados qui sont en internat ou en pensionnat à l’année devront prévoir un budget plus important pour l’éducation de leur enfant. Une année en internat revient entre 1000 et 2000€ dans le public et de 5000 à plus de 10 000€ dans le privé.

D’autres dépenses viennent se greffer au budget prévu pour l’éducation de votre ado :

  • Cours de soutien scolaire : des frais supplémentaires s’ajoutent suivant la matière enseignée, la fréquence des cours, l’âge et le niveau de votre adolescent.
  • Sorties et voyages scolaires : il faut ajouter au cas par cas et suivant le budget alloué à cette activité scolaire.

👕 Combien coûte un ado par mois en vêtements ?

Budget vêtements ado

C’est bien connu, les ados dépensent de grandes sommes pour se vêtir et vous serez probablement confrontés un jour à de multiples demandes de la part de votre enfant. Faites donc au gré de vos envies et selon vos moyens pour satisfaire (ou non) aux requêtes de votre adolescent.

  • Automne et hiver : achat de veste, manteau, pull, sweat-shirt, pantalon, chaussures, éventuellement de bottes s’il pleut beaucoup chez vous…
  • Printemps et été : chemise, t-shirt, robe, jupe, short, maillot de bain, sandales…

Le coût d’un ado par mois en vêtements va donc dépendre de plusieurs facteurs comme des saisons, du climat et de la part du budget que vous êtes prêts à débourser. Certains vêtements sont de meilleure qualité que d’autres et auront donc tendance à durer plus longtemps. Assurez-vous donc d’opter pour le meilleur rapport qualité / prix.

Et sachez que des solutions existent pour réduire votre budget vêtement ! Les sites de revente entre particuliers ne manquent pas et offrent de belles opportunités (Leboncoin, Vinted..).

⚽️ Quel budget en loisirs pour un ado chaque mois ?

Budget loisirs ado

Si vous souhaitez que votre ado apprenne correctement à gérer ses ressources, le montant du budget consacré aux loisirs doit être raisonnable. Celui-ci va dépendre de vous et de vos ressources. Il existe de nombreuses activités extrascolaires que l’on considère comme des loisirs :

  • Activités sportives : football, natation, handball, tennis, golf,  rugby, danse, équitation… Paiement des frais d’inscription et des équipements nécessaires.

💡 Astuce : si vous êtes éligible au Pass’Sport, vous profiterez d’une allocation de rentrée sportive de 50€ par enfant. Celle-ci pourra être utilisée pour financer en partie ou totalement l’inscription de votre ado dans une association sportive volontaire.

Pour certains sports, comme le ski, des dépenses supplémentaires sont à prévoir : forfaits pour skier, location d’appartement pour la saison, etc…).

  • Activités artistiques : musique, peinture, théâtre, sculpture, poterie…  Paiement des frais d’inscription et éventuellement du matériel adéquat.

D’autres loisirs peuvent également être pris en compte dans ce budget.

  • Lecture : achat de livres, revues, magazines..
  • Écouter de la musique : achat d’écouteurs ou d’un casque audio, souscription à un abonnement sur un service de streaming musical…
  • Jeu vidéo et contenus digitaux : Apple Store, Playstation, Google Play Store..
  • Achat d’un téléphone portable, de l’abonnement ou du forfait souhaité.
  • Coquetterie : maquillage, bijou..
  • Voyages et colonies de vacances.
  • Sorties avec les amis : bar et café, bowling, karting, paintball…
  • Sorties culturelles : cinéma, musée

Connaissez-vous le pass Culture qui est disponible pour les jeunes dès 15 ans ? Celui-ci vous fera profiter d’un crédit individuel permettant d’effectuer de nombreuses sorties culturelles. Une multitude d’offres est disponible alors n’hésitez pas à la réclamer.

Difficile de satisfaire autant de demandes ! Vous pouvez donc choisir quelles sont vos priorités et ce dont votre ado a réellement besoin. De plus, vous pouvez aussi lui offrir des cadeaux lors de son anniversaire ou encore durant d’autres fêtes comme Noël, Pâques, le Carême, l’Aïd-Al-Fitr, l’Aïd-Al-Adha ou encore Hanouka.

🚌 Combien coûte un ado par mois en transport ?

Budget enfant a charge transport

Chaque mois, nos ados parcourent de nombreux kilomètres, que ce soit pour des sorties en tout genre ou des déplacements jusqu’à leur établissement scolaire. Bien que certains ados se font déposer en voiture par leurs parents, la majorité d’entre eux utilise les transports en commun pour se rendre au collège ou au lycée (bus, train, tramway..).

Lorsqu’elle n’est pas gratuite, l’utilisation des transports en commun implique de souscrire à un abonnement ou d’utiliser des titres de transport. Si votre ado doit fréquemment utiliser une ligne de bus ou de train, nous vous conseillons d’opter pour un abonnement qui est souvent plus avantageux. Cette solution est, en général, plus économique et est donc préférée à l’achat quotidien de titres de transport. N’hésitez pas à faire la comparaison vous-mêmes sur le site du transporteur afin d’en être sûr !

Autrement, il existe une option qui ne génère pas de frais supplémentaires et qui est bien plus écologique ! En revanche, elle n’est pas à la portée de tout le monde. Si vous n’habitez pas trop loin de l’établissement scolaire, votre ado pourra utiliser d’autres moyens pour s’y rendre :

  • marche à pied ;
  • deux-roues (vélo, bicyclette, trottinette..) ;
  • skateboards..

Pour estimer le coût mensuel d’un ado en transport, vous devez donc additionner l’ensemble des dépenses qui y sont liées :

  • Bus, train et tramway : abonnement et / ou titres de transport ;
  • Voiture : essence, éventuellement les péages s’il faut prendre l’autoroute ;
  • Frais de transport extrascolaires ;
  • Achat ou réparation éventuelle d’un autre moyen de transport (vélo, skate, trottinette..).

D’autres frais liés au transport seront à prévoir dans la vie de votre ado. Par exemple, si votre ado souhaite passer son code et son permis de conduire, cela reviendrait en moyenne à 1800€, voire plus. De même, l’obtention du BSR est conditionnée au paiement d’une somme pouvant s’élever jusqu’à 400€ selon l’établissement de formation agréé.

💡 Adressez-vous au Centre de Formation d’Apprentis (CFA) pour que votre ado bénéficie d’une aide de 500€ pour le permis de conduire !

💶 Simulateur pour estimer combien coûte un ado par mois

Notre simulateur vous donnera une idée plus concrète du budget à consacrer à votre adolescent. Pour estimer combien coûte un ado par mois, faites une simulation avec l’ensemble des sommes listées précédemment en cliquant sur cette image :

SimulateurAfin d’obtenir le budget mensuel, dupliquez ce tableur et ajustez les montant en fonction de votre situation.

5 conseils pour qu’un ado coûte moins cher

Nous vous avons concocté un panel de 5 conseils à suivre pour qu’un ado coûte moins cher. Découvrez-les dès à présent !

1) Apprenez à votre ado à maîtriser ses désirs

Apprenez à votre ado à maîtriser ses désirs en en discutant avec lui ce qu’il désire vraiment et ce qui relève d’un désir compulsif. Ce rôle éducatif et pédagogique est crucial dans l’éducation financière de votre ado. Vous vous devez donc de le sensibiliser pour le rendre plus à l’aise avec l’argent. Ce n’est qu’ainsi qu’il pourra rapidement adopter de bonnes habitudes.

N’hésitez donc pas à faire un travail psychologique pour lui expliquer que certains objets ne sont pas forcément indispensables.

Si la communication avec votre ado est difficile, demandez de l’aide à ses grands-parents ou à une personne extérieure qu’il sera susceptible d’écouter (marraine, parrain, ami…). L’objectif étant que votre enfant prenne conscience de la valeur des choses à la lumière des autres dépenses du foyer.

2) Motivez votre ado à faire des petits boulots

Certes, il est difficile de trouver des petits boulots lorsqu’on a aucune expérience. Les jeunes débrouillards peuvent tout de même trouver un job dans certains domaines ! Il existe de nombreux moyens de gagner de l’argent lorsqu’on est un ado ou qu’on a plus de 18 ans.

Quels sont les emplois adaptés aux ados ?

  • Babysitter ;
  • Caissier / caissière ;
  • Vendeur / vendeuse ;
  • Serveur / serveuse ;
  • Plongeur / plongeuse ;
  • Distributeur de journaux ;
  • Maître-nageur sauveteur ;
  • Dog-sitter…

Pour la saison estivale, des agglomérations proposent fréquemment des offres d’emploi pour les jeunes (jardinier, agent surveillant de la voie publique, éboueur..). Ces emplois sont bien payés et permettent de travailler sous contrat de travail et dans de bonnes conditions. Orientez-vous vers la mairie de votre ville pour avoir de plus amples informations !

Si votre ado est patient et qu’il a le sens de la pédagogie, il peut également donner des cours de soutien scolaire aux plus jeunes ! Bien évidemment, il est indispensable qu’il ait un bon niveau dans les matières enseignées.

Comment est encadré le travail des jeunes de moins de 18 ans ?

Un jeune est autorisé par la loi à travailler dès l’âge de 16 ans. Lorsqu’il effectue des travaux légers, par exemple durant les vacances scolaires, le travail peut être autorisé à partir de 14 ans. Cependant, la durée du travail d’un mineur de 14 à 16 ans doit rester inférieure à 35h/semaine et 7h/jour.

Des règles protectrices spécifiques ont été mises en place pour les mineurs. Celles-ci sont destinées à défendre leurs intérêts jusqu’à qu’ils atteignent l’âge de 18 ans.

Pour les jeunes de moins de 18 ans, la durée du travail est soumise à certaines limites :

  • La durée hebdomadaire de travail ne peut dépasser 35h et la durée journalière doit être inférieure ou égale à 8h de travail. Des dérogations peuvent toutefois être accordées.
  • Au-delà de 4h30 de travail effectif, le mineur doit obligatoirement obtenir un temps de pause de 30 minutes consécutives.
  • Chaque jeune doit pouvoir bénéficier d’un repos quotidien de 12 heures consécutives à la fin de sa journée de travail. Celui-ci est porté à 14 heures pour les jeunes de moins de 16 ans.
  • Le repos hebdomadaire est fixé à deux jours consécutifs bien que des dérogations soient possibles pour les jeunes de plus de 16 ans. Certaines conditions doivent toutefois être réunies.

Des règles particulières ont également été mises en place concernant le travail de nuit des jeunes :

En principe, le travail de nuit des jeunes travailleurs est interdit :

  • De 20h à 6h pour les jeunes de moins de 16 ans ;
  • Entre 22h et 6h pour un adolescent de 16 à 18 ans.

L’Inspecteur du travail peut déroger à ces interdictions dans les cas visés par l’article R.3163-1 du Code du travail : boulangerie, pâtisserie, restauration, spectacles… L’accord est donné pour une durée maximale d’une année et est renouvelable.

3) Vérifiez si vous êtes éligibles à des aides financières et fiscales

De nombreuses aides financières et fiscales existent pour réduire le coût d’un ado. Voici une liste non exhaustive de dispositifs que vous pouvez solliciter

Liste d’aides financières pour réduire le coût d’un ado

  • Allocation de rentrée scolaire (ARS) pour la rentrée 2023 :
    • Pour les enfants de 6 à 10 ans : 398,09€
    • Pour les collégiens de 11 à 14 ans : 420,05€ par enfant.
    • Pour les lycéens de 15 à 18 ans : 434,61€ par enfant.

Bon à savoir : Aucune démarche n’est à accomplir pour les parents d’enfants de moins de 16 ans ! Les caisses d’allocations familiales (CAF) versent automatiquement l’aide aux familles qui remplissent les conditions et qui sont déjà allocataires.

Au-delà de 16 ans, les parents doivent signaler la scolarisation de leur enfant pour bénéficier de l’ARS auprès de la CAF ou de la Mutualité sociale agricole (MSA). Téléchargez votre demande d’ARS via le site www.caf.fr.

  • Bourse pour la reprise d’études des 16 – 18 ans : cette bourse de 600€ est accordée aux jeunes qui reprennent leurs études après une interruption d’au moins 5 mois.
  • Bourse au mérite : vise à récompenser les élèves boursiers qui ont eu des mentions (Bien et Très Bien) au diplôme national du brevet. Le montant de la bourse au mérite varie entre 402 et 1002€ selon l’échelon boursier.
  • Fond social lycéen : aide accordée à titre exceptionnel par le chef d’établissement à un élève pour faire face à des dépenses de scolarité et de vie scolaire. Le montant varie selon la composition et les revenus de la famille.
  • Fond social collégien : aide attribuée par le recteur de l’académie sur proposition du chef d’établissement. Le fond social collégien consiste en une aide financière directe ou en des prestations en nature (fournitures, frais de demi-pension ou d’internat, etc..).
  • Garantie jeune : un contrat conclu avec la mission locale pour les jeunes de 16 ans à 25 ans qui ouvre droit à une allocation de 497,50€ par mois.
  • Aides locales : à l’échelon local, il existe de nombreuses aides financières. Celles-ci varient d’une commune à une autre. N’hésitez donc pas à vous renseigner directement auprès de votre région, département ou commune. Où trouver les coordonnées de votre conseil départemental ou de votre mairie ?

Dispositifs fiscaux pour réduire le coût d’un adolescent

Fiscalement parlant, une famille nombreuse est une famille heureuse ! Et pour cause : sur votre déclaration d’imposition, le mécanisme du quotient familial permet d’effectuer de nettes économies !

Explications ➡️ Dans le calcul de l’impôt, l’administration fiscale va soumettre le nombre de personnes vivant sur les revenus du foyer au barème progressif de l’impôt. Les deux premiers enfants d’un couple comptent chacun pour une demi-part (donc 1 part à eux deux). Le troisième enfant, et les suivants, comptent chacun pour une part entière.

Certaines situations permettent d’obtenir des demi-parts supplémentaires (parent isolé, enfant invalide..). Vous pouvez rattacher votre enfant majeur à votre foyer fiscal si vous en faites la demande lors de votre déclaration de revenus. L’avantage fiscal s’adresse à tous les contribuables, quel que soit leur niveau de revenu à la condition que l’enfant majeur ait moins de 21 ans ou qu’il soit un étudiant de moins de 25 ans.

Vous pouvez également déduire de vos impôts une pension alimentaire donnée à un enfant qui ne pourrait pas être rattaché à votre foyer fiscal. Néanmoins, celui-ci doit être dans le besoin (handicap, reprise ou poursuite d’études, etc..). Gardez cependant à l’esprit que si vous déduisez une pension, vous ne pourrez pas rattacher votre enfant à votre foyer fiscal. Les pensions alimentaires sont à déclarer dans la catégorie des charges déductibles.

Enfin, dès leur entrée au collège, vos enfants scolarisés vous font bénéficier d’une réduction d’impôt pour frais de scolarité. Celle-ci s’élève à 61€ par enfant collégien, 153€ pour un lycéen et 183€ pour un étudiant. Vous devrez indiquer le nombre d’enfants concernés dans les cases 7EA à 7EG sur le formulaire 2042 RICI de votre déclaration d’impôt.

4) Anticipez les dépenses à venir en famille !

Pour une plus grande implication de votre ado, n’hésitez pas à discuter avec lui pour qu’il prenne conscience de l’ensemble de vos dépenses et de la valeur des choses.

Nous vous conseillons d’anticiper les dépenses à venir pour une meilleure organisation financière. À titre d’exemple, les parents séparés qui se sont mis d’accord sur le versement d’une pension alimentaire peuvent planifier les dates des versements.

Et pour faire des économies, des solutions existent pour toute la famille ! Vous pouvez par exemple préparer des repas en grande quantité et les stocker au congélateur pendant plusieurs jours. Vous pouvez également recycler les vêtements de vos enfants plus âgés pour les donner aux plus jeunes… Comme évoqué précédemment et dans la mesure du possible, n’hésitez pas à encourager vos ados à utiliser des vélos, trottinettes…

Pour terminer, une excellente manière d’anticiper les dépenses en famille consiste à enseigner à votre ado comment faire un budget !

5) Enseignez à votre adolescent comment faire un budget

Enseignez à votre adolescent comment faire un budget est une première étape dans sa prise d’autonomie financière. Un tel enseignement lui permet d’apprendre à épargner et à faire des choix de consommation.

Afin que votre ado soit initié à la gestion de l’argent, vous pouvez lui présenter certains concepts clés de la finance. Votre ado doit pouvoir se poser les bonnes questions et comprendre qu’il vaut mieux dépenser son argent pour des besoins réels que pour des futilités. Échangez également avec lui au sujet de l’importance de mettre de l’argent de côté pour l’avenir ou pour les situations d’imprévus et d’urgences. Prévoir un budget permet de développer l’esprit critique de son ado face à ses achats quotidiens.

Voici une méthode pour calculer son budget en tant qu’adolescent. Les dépenses doivent être ventilées entre besoins et désirs. Notez de prévoir votre budget selon l’argent de poche reçu.

  1. Calculez vos revenus (argent de poche, anniversaire…)
  2. Listez vos dépenses courantes à venir (alimentation, transport, vêtements..)
  3. La somme obtenue représente le budget restant qui peut être épargné ou utilisé.

Pour être certains que votre ado ait compris les concepts clés de la finance, encouragez-le à mettre de l’argent de côté. Faire des économies pourrait lui permettre d’accomplir ses objectifs de vie future (permis de conduire, voyages, loisirs..).

Et si votre ado arrive à établir un budget, peut-être est-ce le moment de lui confier une carte bancaire pour mineur entièrement adaptée à ses besoins et à sa situation ? De nouvelles offres sécurisées et fonctionnelles ont été mises en place sur le marché spécialement pour les mineurs :

0,00 /mois

bunq

0,00 /mois

Pixpay

2,99 /mois
25,00 /an
0,00
0,00

Banxup

0,00
6,7615,65 /mois

6) Enseignez à votre enfant à faire plus avec moins

Beaucoup d’activités, de biens et de services payants ont des équivalents gratuits tout aussi épanouissants. Par exemple la plupart des déplacements des enfants peuvent se faire à vélo plutôt qu’à scooter ou en bus. Les municipalités offrent également des réductions sur les transports en commun et les applications comme BlaBlaCar permettent de se déplacer n’importe où à moindre frais.

Sur le plan des activités culturelles, les villes et métropoles offrent pléthore d’activités gratuites pour les enfants comme les musées, les médiathèques, les spectacles, etc. Les sorties à la campagne le weekend peuvent également remplacer des sorties au cinéma ou les jeux vidéo.

Les enfants ne manquent pas d’énergie et ils seront tout aussi heureux en faisant des choses par eux-mêmes plutôt que par l’achat d’un service.

Combien d’argent de poche donner à son ado ?

Selon une étude du Teenage Lab de Pixpay1, 2 ados sur 3 reçoivent habituellement de l’argent de poche de la part de leurs parents. Une pratique qui commence dès la fin de l’école primaire ! L’année précédente, seulement la moitié des enfants recevaient régulièrement de l’argent de poche.

L’argent de poche permet aux jeunes d’apprendre à gérer l’argent et à concevoir un budget. Vous pouvez donc débuter en donnant à vos jeunes ados de petites sommes afin qu’ils prennent conscience de la valeur de l’argent dès le plus jeune âge. Soyez précis et ferme sur le montant de l’argent de poche dès le premier jour. Pensez également à déterminer avec votre ado les cas dans lesquels une suspension du versement pourrait avoir lieu (vol d’argent, mauvaise note…).

Le montant de l’argent de poche va dépendre de plusieurs facteurs, notamment de vos revenus ou de la composition de votre foyer (enfant unique / famille nombreuse). Si vous souhaitez apprendre à votre ado à gérer ses ressources, le montant doit être raisonnable et correspondre réellement aux besoins de votre enfant.

Le montant moyen d’argent de poche par mois donnée aux 10 – 18 ans est de 30€ selon le baromètre de la néobanque Pixpay entièrement dédiée aux jeunes.

  • Entre 7 et 10 ans : 1€ à 3€ par semaine pour apprendre le concept de l’argent. Les jeunes enfants ne peuvent pas se projeter sur 30 jours.
  • Entre 10 et 12 ans : 20€ à 25€ par mois en moyenne, en hausse depuis quelques années. La génération Z est donc mieux lotie que la génération Y. Pour beaucoup de parents, le versement d’un argent de poche débute avec l’entrée en sixième.
  • Entre 12 et 14 ans : entre 25€ et 30€ en moyenne et par mois.
  • Entre 14 et 16 ans : l’argent de poche fait ici un bond qui correspond à l’entrée au lycée pour s’établir entre 30€ et 35€ par mois en moyenne.
  • Plus de 16 ans : entre 40€ et 60€ en moyenne à la fin du lycée. Une augmentation qui se justifie par de nouvelles responsabilités et de nouveaux objectifs de vie.

Pour résumer, le coût d’un ado est variable et doit être apprécié face aux multiples dépenses engagées (alimentation, situation scolaire, transport, vêtements, loisirs, imprévus…). Afin que votre ado prenne conscience de la valeur de l’argent, présentez lui le plus tôt certains concepts clés de la finance. N’hésitez pas à établir un budget à ses côtés et à lui donner de l’argent de poche pour qu’il apprenne à épargner et gérer son budget.

Questions-Réponses sur le budget familial

Quel est le prix moyen d'un enfant ?

Un enfant coûte en moyenne 9 000€ chaque année jusqu’à sa majorité. Ce prix est à réévaluer à la hausse comme à la baisse en fonction du mode de vie et des besoins de la famille. Par exemple, certaines familles doivent faire face à des besoins de transports élevées car elles se trouvent loin des établissements scolaires et des commodités.

Combien coûte un enfant de 0 à 18 ans ?

Au global, le coût d’un enfant entre 0 et 18 ans est de 180 000€. Cette estimation est à évaluer à la hausse comme à la baisse en fonction des besoins de l’enfant et des moyens des parents.

Quand est-ce qu'un enfant coûte le plus cher ?

Le coût d’un enfant évolue proportionnellement avec son age. Plus il se rapproche de l’autonomie et de ses 18 ans, plus il aura de besoins (livres scolaires, transport) et de désirs de consommation (vêtements, sorties et loisirs). On peut donc dire que le coût d’un adolescent est le plus élevé à 18 ans.

  1. Baromètre « Les ados et l’argent », Septembre 2023, Pixpay, https://www.pixpay.fr/app/uploads/2023/08/Barometre-4-les-ados-et-largent.pdf []

Que vous soyez particuliers ou professionnels, la domiciliation bancaire peut vous être demandée par vos interlocuteurs ou encore lorsque vous souscrivez à un crédit immobilier. Facile à concevoir, rapide à trouver et gratuite à obtenir, la domiciliation bancaire suppose d’ouvrir un compte bancaire.

Spendways vous présente aujourd’hui un guide complet sur tout ce qu’il faut savoir sur la domiciliation bancaire. Nous vous proposerons également deux modèles de lettre, l’un portant sur l’ouverture de compte bancaire et le second sur le changement de domiciliation bancaire.

Enfin, nous répondrons à certaines questions fréquentes qui reviennent quant à l’utilité de la domiciliation à travers l’attestation de compte bancaire, notamment dans l’obtention d’un prêt immobilier.

Qu’est-ce que la domiciliation bancaire ?

La domiciliation bancaire est une identification bancaire obtenue auprès d’un établissement financier déterminé. Elle permet aux entreprises et particuliers de virer ou recevoir des finances à partir d’un numéro de compte authentique et unique. Grâce à elle, vous bénéficierez d’un relevé d’identité bancaire (RIB). Celui-ci pourra être communiqué à vos clients pour toutes vos transactions financières. En domiciliant vos revenus dans un établissement financier, vous pourrez réaliser toutes les opérations bancaires usuelles (retraits, paiements, virements..).

La domiciliation bancaire suppose le fait de choisir un établissement bancaire afin d’y domicilier ses revenus. Les organismes qui vont prélever ou verser à titre régulier des sommes d’argent sur votre compte bancaire auront besoin de votre domiciliation bancaire. Le Trésor public, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) vous demanderont donc votre domiciliation bancaire à travers votre RIB. En cas de changement de compte courant et donc de domiciliation bancaire, vous aurez donc la charge de les tenir informés.

Qu’est-ce qu’une adresse de domiciliation bancaire ?

L’adresse de domiciliation bancaire correspond tout simplement à l’adresse de l’institution bancaire chez laquelle vous possédez votre compte courant.

C’est à cette adresse qu’auront lieu les transferts d’argent relatifs à votre compte bancaire. Elle peut donc vous être demandée pour vous effectuer des virements ou encore prélever des sommes d’argent.

Où trouver sa domiciliation bancaire ?

Quand vous ouvrez un compte en banque, l’établissement bancaire va vous fournir un numéro d’identification que l’on appelle RIB. Il est indispensable d’en posséder un pour prélever certaines dépenses ou pour réceptionner des virements au titre de vos revenus financiers.

Trouver sa domiciliation bancaire sur un RIB

Le RIB est utilisé afin de distinguer votre domiciliation bancaire des autres. Il s’agit d’un document authentique, officiel et unique pour chaque client d’une banque particulière.

Exemple de RIB BoursoBank (specimen)

Exemple de RIB BoursoBank (spécimen)

Le RIB, même rendu public, ne permet pas l’accès du compte aux tiers comme les personnes mal intentionnées. Pour garantir la sécurité de son compte, l’utilisateur dispose d’un mot de passe strictement confidentiel fourni par la banque.

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour trouver votre domiciliation bancaire.

  1. Trouver votre domiciliation bancaire sur un RIB composé de ces chiffres :
    • Code de la banque : qui correspond aux 5 premiers chiffres du RIB. Ces codes sont utilisés pour distinguer les établissements bancaires entre eux (Banque de France, la Banque postale, Monabanq..).
    • Code guichet : il est représenté par le chiffre figurant après le code de la banque. Il renvoie à l’agence bancaire qui gère vos comptes (Hello bank, LCL, Crédit Mutuel,.. etc).
    • Numéro de compte : suite de 21 chiffres ou de lettres qui succèdent au code guichet. Ce numéro de compte sert à identifier un compte bancaire en particulier.
    • Clé RIB : elle se compose de 2 chiffres. Cette clé est utile et constitue une garantie de sécurité supplémentaire en ce qu’elle permet de vérifier la validité de votre numéro de compte.
  2. Vous pouvez également connaître votre domiciliation bancaire avec un IBAN (International Bank Account Number). L’IBAN est constitué de 27 caractères qui permettent d’identifier le titulaire du compte bancaire.
  3. Une autre option pour connaître votre domiciliation bancaire et identifier votre banque à l’international réside dans le code BIC (Bank Identifier Code). Celui-ci est composé de 8 à 11 caractères. Il permet notamment de recevoir des paiements provenant de l’étranger.

Trouver sa domiciliation bancaire à partir de l’IBAN ou du code BIC

Le service en ligne IBAN.com permet de retrouver sa domiciliation bancaireDes sites Internet comme fr.iban.com vous permettent de retrouver votre domiciliation bancaire grâce au numéro IBAN. Pour ce faire, recherchez votre banque avec votre numéro IBAN sans espaces.

Domiciliation bancaire pour les particuliers et les professionnels

La domiciliation bancaire concerne autant les entreprises que les particuliers puisque ces deux entités peuvent toutes deux posséder un compte bancaire.

C’est d’ailleurs une obligation pour les entreprises. Cette obligation est inhérente au statut d’entrepreneur qui doit ouvrir un compte bancaire pour ses opérations financières une fois sa structure créée. Tous les dossiers de création d’entreprise contiennent une mention obligatoire à remplir portant sur un RIB. Le capital social de la structure devra donc être versé sur le compte qui a été ouvert au nom de l’entreprise. Les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs ne sont soumis à cette obligation que si leur chiffre d’affaires dépasse un montant de 10 000€ sur 2 années civiles.

Les particuliers ne sont pas obligés de posséder un compte bancaire pour domicilier leurs revenus. Lorsque les particuliers ont un compte bancaire, la domiciliation bancaire va concerner l’ensemble des rentrées d’argent sur ce compte. Peu importe leur caractère ponctuel ou non.

Il est tout à fait possible d’ouvrir des comptes bancaires dans des banques différentes et de bénéficier alors de plusieurs domiciliations bancaires. (Par exemple, un compte bancaire Boursorama banque, un compte bancaire Fortuneo..).

Sachez enfin que chaque citoyen français peut faire valoir son droit au compte afin de disposer d’un compte courant. Si la banque de son choix ne l’accepte pas, le particulier peut solliciter la Banque de France qui désignera une banque pour lui ouvrir un compte.

Qu’est-ce qu’une carte de domiciliation bancaire et à quoi sert-elle ?

La carte de domiciliation bancaire concerne les entreprises. Une fois le compte de la société ouvert, cette carte est adressée selon la nature de l’activité et le contrat nouvellement conclu.

Au sujet de son intérêt, la carte de domiciliation bancaire va permettre de faire le lien entre la domiciliation bancaire du compte professionnel et le terminal de paiement de l’entreprise. Sa présence est donc indispensable pour être en mesure d’accepter les paiements par carte bancaire des clients.

Si vous êtes encore dans l’attente d’acquérir votre terminal de paiement, un numéro de commerçant peut être demandé pour attendre la fin de configuration du terminal.

Comment obtenir une domiciliation bancaire ?

La domiciliation bancaire est simple à mettre en place. Il vous suffit d’ouvrir un compte bancaire. La domiciliation bancaire est donc gratuite et n’est pas définitive. Vous pourrez également être confrontés à un changement de domiciliation bancaire au cours de votre vie.

Afin que vos revenus soient domiciliés auprès d’un établissement financier, nous vous conseillons de vous rapprocher de l’établissement bancaire concerné. Il vous suffit de contacter la banque de votre choix avec les pièces justificatives nécessaires (banque classique, banque en ligne et néo-banque).

  • Concernant les particuliers :
    • Une pièce d’identité avec photo et signature (carte nationale d’identité ou passeport, carte de résident..) ;
    • Un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois (facture EDF, internet, quittance de loyer..).
  • Pour les professionnels :
    • L’immatriculation au RCS de l’entreprise ou à la chambre des Métiers ;
    • Les statuts de la société ;
    • Extrait d’un journal d’annonces légales portant sur l’avis de constitution de l’entreprise ou, à défaut, le reçu du dépôt de parution ;
    • Justificatif de domicile de l’entreprise (bail commercial, contrat de domiciliation commerciale..)
    • Le Code APE et le numéro SIREN qui ont été attribués à l’entreprise une fois la demande d’immatriculation auprès de l’Urssaf acceptée.

Enfin, le titulaire du compte bancaire devra remettre son relevé d’identité bancaire à tous ses interlocuteurs (impôts, caisse de retraite, clients, opérateurs téléphoniques, fournisseurs..).

Comment rédiger une demande de domiciliation bancaire ?

Pour obtenir une domiciliation bancaire, il convient d’ouvrir un compte bancaire dans l’établissement choisi. Voici un modèle de lettre de demande d’ouverture de compte bancaire.

Modèle de lettre de demande d’ouverture de compte bancaire (et donc de domiciliation bancaire) :

Nom / Prénom
Adresse
Code postal / Ville
Téléphone

À l'attention de [nom de l’établissement bancaire choisi]
Adresse
Code postal / Ville

Fait à [ville], le [date]

LETTRE RECOMMANDÉE AVEC AVIS DE RÉCEPTION

Objet : Demande d’ouverture de compte bancaire

Madame, Monsieur,

Je vous informe par la présente que je souhaite ouvrir un compte courant au sein de votre établissement bancaire.

Aussi veuillez, je vous prie, me faire parvenir les pièces justificatives nécessaires à cette demande.

Je reste à votre entière disposition pour tout complément d’information me concernant.

Vous remerciant par avance pour votre réponse, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

[Signature]

Quelle procédure suivre pour un changement de domiciliation bancaire ?

Vous pouvez également changer de domiciliation bancaire, par exemple en ouvrant un compte courant dans une nouvelle banque. Vous devrez alors transmettre votre nouveau RIB à vos créanciers et débiteurs pour percevoir vos revenus et continuer à vous faire prélever de vos abonnements. Le changement sera effectif sous 12 jours ouvrés.

Depuis la loi Macron du 6 février 2017, la mobilité bancaire a été rendue plus simple et accessible. Le changement de domiciliation peut donc être pris en charge par le nouvel établissement bancaire en signant un mandat. Il se chargera du transfert de votre compte, de vos opérations bancaires (virements, prélèvements) et de vos moyens de paiement. En d’autres termes, il vous suffit d’en faire la demande et l’opération est gratuite !

La mobilité bancaire vient donc vous épargner de longues démarches de clôture de compte bancaire. Le transfert de compte à compte se réalise alors plus facilement et plus rapidement. Vous devrez tout de même prévenir vos créanciers et débiteurs afin de leur signaler votre changement de domiciliation bancaire en leur communiquant votre nouveau RIB.

De plus, cette loi ne vise pas les comptes à usage professionnel dont les titulaires devront réaliser eux-mêmes le changement de domiciliation bancaire. En effet, cette loi cible uniquement les particuliers. Une lettre portant sur le changement d’un compte bancaire autorise le nouvel établissement bancaire à contacter l’ancienne banque pour instaurer la nouvelle domiciliation bancaire.

Nous vous proposerons donc un modèle de lettre de changement de domiciliation bancaire, dont vous pourrez vous servir, que vous soyez un particulier ou un professionnel. Il est vivement conseillé d’envoyer cette lettre en recommandé avec accusé de réception.

Modèle de lettre de changement de domiciliation bancaire

Cette lettre est à envoyer à tout organisme opérant des virements ou des prélèvements sur votre compte courant. C’est le cas d’EDF, la CAF, la CPAM, le Trésor Public, etc.

Nom / Prénom
Adresse
Code postal / Ville
Téléphone

A l’attention de Nom, prénom/raison sociale du destinataire

Adresse
Code postal / Ville
Fait à [ville], le [date]


Lettre recommandée avec AR

Objet : Changement de domiciliation bancaire

Madame, Monsieur,

Je vous informe par la présente de mon changement de coordonnées bancaires.

Aussi veuillez, je vous prie, procéder aux modifications nécessaires pour effectuer dorénavant vos prélèvements et versements.

Vous trouverez joint au présent courrier, mon nouveau relevé d’identité bancaire.

Vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations les plus distinguées.

[Signature]

Questions fréquentes autour de la domiciliation bancaire

Une attestation de compte bancaire pourra parfois vous être demandée. Celle-ci permet d’apporter la preuve de votre domiciliation bancaire et éventuellement de votre solvabilité.

Qu'est-ce que la domiciliation bancaire ?

La domiciliation bancaire est une identification bancaire obtenue auprès d’un établissement financier déterminé. Elle permet aux entreprises et particuliers de virer ou recevoir des finances à partir d’un numéro de compte authentique et unique.

Qu’est-ce qu’une attestation de compte bancaire ?

Une attestation de compte bancaire est un document délivré par votre banque qui permet de prouver de façon officielle que votre compte en banque existe réellement. Ce document permet également d’attester de votre situation financière. Il s’agit de renseignements de base sur vos finances.

Comment obtenir une attestation de compte bancaire ?

Pour obtenir une attestation de compte bancaire, il vous suffit de contacter votre conseiller bancaire et d’en faire la demande.

L’attestation de compte bancaire est un document standard que les banques remettent facilement. Cependant, ce service n’est pas gratuit. En général, les frais bancaires pratiqués s’élèvent de 10 à 35€.

Vous devrez attendre un certain temps avant d’obtenir ce document, le service n’est pas instantané. Votre conseiller bancaire pourra vous renseigner sur le délai d’attente avant la réception du document.

Dans le cas où votre attestation devrait obligatoirement comporter des éléments spécifiques, veillez à bien en informer votre établissement bancaire. Il peut arriver que de tels éléments ralentissent l’obtention du document. N’oubliez donc pas de bien spécifier l’ensemble des informations que vous souhaitez voir apparaître sur votre attestation de compte bancaire.

Comment choisir sa domiciliation bancaire ?

Pour bien choisir sa domiciliation bancaire, nous vous conseillons de comparer les offres des établissements financiers. Vous pourrez ainsi profiter des meilleurs services et au meilleur prix !

Vous devez être particulièrement attentifs face à certains éléments pour faire un choix financier des plus stratégiques, notamment si vous êtes un professionnel.

  • Tarifs des produits financiers proposés ;
  • Offres de crédit ;
  • Taux proposés ;
  • Facilités de trésorerie ;
  • Frais de compte liés à la domiciliation bancaire ;
  • Service client : rapidité et réactivité des conseillers.
Pourquoi demander une domiciliation bancaire pour son prêt immobilier ?

Quand vous empruntez auprès de votre banque actuelle, celle-ci dispose déjà de votre domiciliation bancaire. À l’inverse, si vous souscrivez un prêt auprès d’un autre établissement financier, celui-ci peut vous demander à ce que votre compte soit transféré pour que vos revenus soient domiciliés chez lui. Il est intéressant de noter qu’il n’a pas le droit de vous imposer cela, sauf s’il vous offre un avantage en contrepartie.

Cette négociation se matérialise à travers une clause de domiciliation bancaire. Elle est devenue facultative depuis la loi Pacte en faveur de la mobilité bancaire de 2019. L’emprunteur peut donc refuser la requête de la banque sans que son prêt soit forcément compromis.

Ainsi, la clause de domiciliation bancaire représente un moyen pour vous de négocier vos conditions de crédit. Vous pourrez donc demander un taux d’intérêt plus avantageux, une réduction voire une suppression des frais de dossier pour votre crédit immobilier… Ou encore négocier la gratuité de certains services bancaires ou un ajustement de vos mensualités d’emprunt.

Conclusion

Lorsque l’on fait le bilan des avantages et inconvénients de la domiciliation bancaire, on se rend compte qu’elle est grandement utile puisqu’elle permet d’être payé par ses débiteurs et de payer ses créanciers au plus vite.

Elle ouvre également le droit à des privilèges dans la banque de domiciliation (possibilité de payer par carte bancaire..) et permet d’accéder à des produits financiers intéressants à des prix avantageux. Enfin, elle peut être utilisée pour rassurer son banquier quant à sa solvabilité.

La domiciliation bancaire permet donc de gagner du temps grâce aux fonctionnalités que l’ouverture d’un compte bancaire apporte. Mieux encore, elle peut être utilisée pour justifier de votre solvabilité auprès de votre établissement de crédit ou de vos clients. Toutefois, il faut garder à l’esprit que les professionnels sont dans l’obligation de domicilier leurs revenus auprès d’un établissement bancaire. De plus, ils n’ont, pour l’heure, pas accès au service de mobilité bancaire contenu dans la loi Macron de 2017.

Comment à gagner de l’argent à 18 ans pour devenir indépendant ou pour développer sa passion ? Les ados comme leurs parents se retrouvent peu à peu confrontés aux dilemmes de la vie d’adulte et à l’envie de s’offrir des petits plaisirs. Nous avons déniché pour vous les meilleurs plans pour gagner de l’argent à partir de 18 ans ainsi que les meilleurs comptes bancaires pour ados afin de gérer et dépenser son argent.

Nous approcherons d’abord tous les changements qui accompagnent l’âge adulte ainsi que les différentes manières de donner de l’argent de poche à son adolescent de 18 ans. Ensuite, nous verrons ensemble les solutions bancaires pour gérer ce budget. Tout ce qu’il faut savoir avant de travailler sera aussi évoqué en mentionnant les statuts possibles. Bien sûr, nous vous présenterons toutes nos idées de jobs étudiants.

18 ans : qu’est-ce qui change ?

À 18 ans, le monde professionnel devient immédiatement accessible à tous. En plus de cela, les offres bancaires sont démultipliées. Cet aspect financier peut sembler un peu déroutant entre la responsabilité de gérer son compte seul, de trouver des réponses à ses nouveaux besoins et d’appréhender de nouveaux services bancaires… Gardez en tête qu’à partir de 18 ans, vous devenez le titulaire légal de votre compte. En d’autres termes, vous pouvez choisir seul d’ouvrir un compte grâce à une pièce d’identité, et la plupart du temps, un justificatif de domicile. Plus besoin de convaincre ses parents de dire oui à une carte bancaire donc ! Un livret de famille peut également vous être demandé dans certains cas.

Mais il ne faut pas oublier la possibilité de changer de carte bancaire. Dès que vous avez atteint les 18 ans, vous pouvez remplacer votre carte bleue pour mineur par une carte bancaire avec des plafonds de paiement et de retrait plus importants. Vos parents n’auront plus de contrôle sur votre compte bancaire. Vous pourrez opter pour des comptes bancaires 18-25 ans proposés par certaines banques comme BoursoBank ou Nickel pour bénéficier de tarifs préférentiels. Voici les offres les plus populaires pour les jeunes adultes :

Combien donner en argent de poche à son ado de 18 ans ?

Une fois la majorité atteinte, il est légitime de se demander s’il faut continuer à donner de l’argent de poche aux ados et combien. Faut-il lui verser plus ou au contraire, pousser à l’autonomie totale ?

Bien sûr, tout dépend de votre situation et des moyens dont vous disposez. L’argent de poche est une bonne solution pour aider l’enfant à se responsabiliser et à devenir autonome. C’est le petit coup de pouce qui lui permettra de couvrir les besoins et de s’autoriser des petits à-côtés. Il s’agit de trouver le juste milieu entre accorder quelques plaisirs et les excès consuméristes.

C’est pour cette raison que nous vous proposons une solution toute simple. Commencez par calculer ce que vous voudriez verser chaque mois pour les achats du quotidien tels que les vêtements, les sorties, les fournitures, les transports. Vous pourrez ensuite en discuter ensemble et établir un forfait mensuel. Nous vous conseillons entre 45 et 90€ par exemple. Vous pourrez ensuite moduler ce budget au fil des mois en observant s’il correspond à votre porte-monnaie et aux besoins de votre ado. Et si vous souhaitez le guider peu à peu vers l’indépendance, il est également possible de l’orienter vers un petit boulot qui l’aidera à arrondir ses fins de mois et à se rendre compte de la valeur de l’argent.

Les solutions bancaires pour gérer l’argent de poche

Que ce soit à travers les néobanques et les banques traditionnelles, il existe de nombreuses possibilités pour gérer l’argent de poche de votre ado. Les néobanques sont des banques dont les services sont entièrement en ligne. Les banques traditionnelles et les banques en ligne passent la plupart du temps par PAYLIB, un service directement intégré dans leur application mobile et qui permet d’envoyer de l’argent à qui vous voulez. Ce système fonctionne de compte bancaire à compte bancaire sans intermédiaire. Il vous suffit d’avoir le numéro de téléphone du bénéficiaire pour lui envoyer le montant que vous souhaitez.

Nous vous proposons un petit résumé des possibilités pour gérer le budget de votre enfant en temps réel et depuis votre téléphone :

De 10 à 17 ans

Comptes et cartes bancaires pour mineurs

À partir de 18 ans

Néobanques et banques mobiles.

Les néobanques sont idéales pour éviter les découverts et les frais bancaires à l’étranger. Avec Pixpay, Xaalys et Kard, il est possible de bloquer temporairement sa carte ce qui vous laisse une grande liberté tout en lui donnant quand même une possibilité de se responsabiliser. Vous pourrez ainsi l’encadrer et lui apprendre à s’émanciper peu à peu. Les banques traditionnelles sont plus appropriées pour lui permettre de se lancer et de gérer sa tirelire tout en lui versant son argent de poche via PAYLIB. Elles correspondent donc plus à un ado de 18 ans qui sait faire face à ses dépenses.

Tout ce qu’il faut savoir pour travailler à 18 ans

Gagner en autonomie sans argent de poche est également possible avec un premier job. Que ce soit pour épauler ses parents, mettre un petit peu de côté ou simplement par passion, il existe de nombreuses solutions. Désormais majeur, vous êtes soumis aux mêmes lois que pour les adultes, mais du coup également aux mêmes droits. Vous n’avez plus à vous soucier des restrictions concernant les mineurs au niveau des horaires ou de la durée de la période de travail pendant les vacances. Il ne vous restera plus qu’à choisir entre travailler le week-end, le soir ou pendant les vacances scolaires. Mais avant de se précipiter vers les différents petits métiers, il y a des choses à savoir.

Le salariat : bonne ou mauvaise idée ?

Donner des coups de pouce à ses parents ou à son voisinage de temps en temps ne suffit pas pour être considéré comme un salarié. Pour qu’il y ait travail salarié, il faut être embauché par un employeur qui vous verse un salaire en contrepartie de la réalisation d’un travail. S’il s’agit d’un contrat de travail à durée indéterminée, il vous faut récupérer des bulletins de salaire pour vérifier votre statut et en faire la preuve le cas échéant. Le mieux est d’avoir un contrat de travail écrit.

Attention donc au travail non contractualisé (dit “travail au noir” ou “au black”) qui est réprimé par la loi et ne permet pas de bénéficier d’une couverture sociale ni de cotiser au système de retraite.

Le salariat est donc une bonne idée pour le jeune adulte pour financer sa couverture maladie ainsi que pour commencer à cotiser pour sa retraite. En revanche les montants nets perçus seront moindres qu’en autoentrepreneur et les démarches seront plus contraignantes pour l’employeur.

Quels sont les droits aux congés ?

Les congés font partie des avantages dont bénéficie le salarié. Le repos hebdomadaire est au minimum de 24 heures consécutives par semaine, le dimanche. Certains secteurs d’activités font exception comme par exemple l’hôtellerie, la restauration ou les hôpitaux. Cependant, il n’y a aucune obligation de travailler les jours fériés ou le dimanche.

Vous avez aussi le droit de bénéficier de 2 jours et demi de congé par mois travaillé. Ils seront payés avec votre salaire si votre travail est de nature occasionnelle. Cependant, avec un travail régulier de plusieurs mois dans la même entreprise, ils peuvent s’accumuler pour prendre des vacances.

Doit-on payer des impôts sur ses revenus ?

À 18 ans, vous avez un droit tout particulier. En effet, jusqu’à 25 ans, si vous êtes encore à la charge de vos parents, il est possible de faire inscrire vos gains sur leur déclaration de revenus. Tout dépendra ensuite de la durée de votre contrat. Si le travail effectué n’a pas duré longtemps, cela n’aura probablement aucune incidence sur leurs impôts. Par contre, à partir de 18 ans, il est également possible de faire une déclaration d’impôt séparée, d’autant plus si vous travaillez à temps partiel ou à plein temps. Et dans ce cas précis, les parents pourront déduire ces dépenses de leur déclaration de revenus s’ils participent aux frais de l’enfant et s’ils gagnent moins d’une certaine somme.

8 statuts possibles pour travailler et gagner de l’argent

Il existe en réalité 14 statuts différents, tous avec leurs caractéristiques spéciales. Voici les 8 statuts parmi eux qui correspondent à un ado de 18 ans qui sort du lycée :

1. L’apprentissage : travail aménagé pour les études

Pour réaliser des études tout en gagnant de l’expérience et un peu d’argent, l’apprentissage est idéal. Le salaire varie selon le degré d’attitude et de l’âge, mais reste toujours très intéressant. La formation de l’étudiant est alors prise en charge à la fois par le centre de formation pour la partie théorique, et par l’entreprise pour la partie pratique. L’apprenti dispose de 5 jours de congés de plus appelés “congés examen” le mois avant de passer un examen en lien avec la formation.

2. L’artisanat : se mettre à son compte avec un métier manuel

Le statut d’artisan concerne tous les métiers manuels exercés à son compte. Pour être qualifié d’artisan, il faut produire, transformer, réparer ou fournir une prestation. Cependant, pour prétendre à ce titre, il est nécessaire de détenir un CAP ou d’au moins 6 ans de pratique professionnelle.

3. Artiste ou auteur

Le statut d’auteur concerne les créateurs de jeux vidéo, de BD ou de toutes sortes d’œuvres. Ce titre permet de percevoir des droits d’auteur dont la fiscalité peut être très avantageuse. Il existe également des aides gouvernementales pour soutenir la culture.

4. Intérimaire ou travailleur temporaire

L’intérimaire est au service d’une agence de travail temporaire qui met à disposition des ressources humaines à des entreprises ayant des besoins ponctuels. Il exerce des missions de courtes durées pour remplacer un salarié absent ou répond présent à une demande urgente. Ce statut présente plusieurs avantages : il est généralement bien rémunéré, il permet de bénéficier d’une prime de précarité et de travailler uniquement durant les vacances scolaires.

5. Saisonnier

Être saisonnier, c’est travailler le temps d’une saison (l’été principalement). Le contrat saisonnier ne peut pas dépasser 8 mois. Les emplois saisonniers concernent principalement les activités agricoles comme les vendanges, la cueillette ou les leçons de ski. C’est le statut idéal pour les vacances d’été et d’hiver.

6. Le salariat : protection sociale et cotisation

Le salarié peut autant être employé par un recruteur public que privé. Les droits sont fixés par le Code du travail et les types de contrats sont multiples. Il permet de cotiser au système de retraite ainsi que de bénéficier d’une couverture maladie complète. Le salaire minimum en France, SMIC est 1269€ net mensuel.

7. Travailleur indépendant : l’avantage de la flexibilité

Le travailleur indépendant, plus communément appelé “freelance”, a vocation à accomplir des missions ponctuelles pour une entreprise cliente. Il s’agit de se mettre à son compte (microentreprise, SASU) et de répondre à certaines demandes : illustrateur, graphiste, rédacteur, ingénieur du son… cependant, ce statut entraîne une certaine pression. Les missions peuvent être trouvées sur Malt.fr ou Feevr par exemple.

8. Travailleur intermittent : alterner travail et repos

Ce statut permet d’alterner entre périodes travaillées et périodes libres. Elles concernent notamment l’agroalimentaire, le tourisme, la restauration. Le rythme dépend de l’employeur et le salarié bénéficie d’un CDI contrairement au saisonnier.

Les jobs pour gagner de l’argent de poche à 18 ans

À 18 ans, on se demande souvent comment gagner de l’argent. Une fois qu’on a dans la tête toutes les notions de base, on peut se lancer vers les différentes possibilités de petits boulots pour générer des revenus. Le bon plan pour se faire une première expérience, faire face aux dépenses imprévues et surtout faire des économies. Que ce soit en complément de l’aide des parents ou à part entière, avoir un job étudiant est toujours un petit plus à condition de garder ses bonnes notes. Nous vous proposons une liste de jobs qui vous permettra de trouver celui qui allie votre disponibilité, vos moyens et votre personnalité. Ils seront classés entre 3 catégories : les jobs classiques, les jobs atypiques et les jobs intenses.

Les jobs classiques

Le job  Ses caractéristiques 
++ Les cours particuliers à distance ou à domicile Donner des cours vous assure une meilleure rémunération que le SMIC horaire. Si vous êtes bons à l’école, vous pourrez ainsi vous faire facilement de l’argent de poche grâce à des plateformes comme Complétude ou Anacours qui recrutent des étudiants. Vous pourrez également vous inscrire sur des plateformes de mise en relation comme Acadomia, Superprof ou Classgap.
++ Assistant éducation Le terme d’assistant éducation permet également de désigner le surveillant ou le “pion”. Le bac suffit pour candidater dans les collèges et lycées pour accueillir les élèves et les encadrer. Il faut toutefois rester vigilant avec les horaires pour ne pas nuire à vos études.
++ Hôte /Hôtesse Plusieurs agences d’hôtes et d’hôtesses recrutent beaucoup. Vous pourrez accueillir les clients, les visiteurs et les personnalités. Plusieurs sociétés sont possibles avec de nombreux sites : Phone Régie, Penelope, Trinity…
+ Babysitting /aide aux devoirs Le Babysitting est un job classique pour les étudiants ! Si vous n’avez pas les contacts nécessaires, il existe de nombreuses agences dédiées comme Babychou, Kinougarde, Kidsparadis… C’est bien pratique de garder des enfants contre de l’argent.
++ Street Marketing Quoi faire en Street Marketing ? Il s’agit souvent de se rendre dans les rues commerçantes pour faire connaître les produits, les nouveautés ou les promotions d’une marque. Redbull est une marque connue pour embaucher les étudiants afin de faire du street marketing à la sortie des universités. Attention toutefois de trouver une marque qui propose des horaires compatibles avec vos études.
++ Enquêtes téléphoniques Ce petit travail comprend des enquêtes de satisfaction client, des sondages politique, de téléprospection… Il permet de travailler le soir entre 18 et 21 heures en semaine et le samedi toute la journée ce qui correspond bien aux étudiants. Vous serez rémunéré à l’heure, au SMIC.
++ Animateur de loisirs Le BAFA permet de trouver des jobs étudiants en centres de loisirs pendant vos vacances ! Ces postes peuvent autant être en France qu’à l’étranger selon vos expériences. Le salaire varie selon les centres, mais se rapproche du SMIC.

Les jobs atypiques

Le job  Ses caractéristiques
+ Petsitter Il vous suffit de garder l’animal de quelqu’un que ce soit votre voisin ou non ! Il existe même des plateformes en ligne comme DogBuddy, Holidog, Animalin, Rover pour vous inscrire. Vous pouvez indiquer vos disponibilités, l’animal que vous préférez, et même vos tarifs. En général, le tarif moyen par jour est d’environ 11€ pour le chat et 12€ pour le chien.
++ Agent de sécurité dans un musée Qui n’a jamais vu la nuit au musée ? Même si cette fois, les œuvres risquent moins de vous tenir compagnie, ce travail est proposé par de nombreux musées. Il demande toutefois une certaine connaissance en art et en histoire et nécessite parfois un concours.
+++ Surveillant de baignade Alerte au bon plan ! Ce travail rapporte environ 2000€ brut par mois. Cependant, il demande de passer un de ces 3 diplômes pour y parvenir : BSB, BNSSA, BEESAN. Ce travail est saisonnier vu les degrés de l’eau en hiver en France.
++ Un job sur son campus Il est possible de devenir “étudiant pilote” ! Beaucoup de campus proposent à ses étudiants d’être chargés de l’accueil et de l’intégration des nouveaux à la rentrée. Et gros + : être sur son lieu d’études.
++ Ambassadeur de marque Vous pouvez devenir un “ brand ambassador” ! À quoi ça consiste ? Vous pouvez faire découvrir des produits sur un stand pour convaincre les clients de les acheter. La marque pourra même vous former aux techniques de vente ! Vous toucherez sûrement le SMIC avec une possibilité de rémunération variable selon vos ventes.
+ Traducteur en ligne Pour devenir traducteur en ligne, il faut se mettre en statut de freelance et donc d’autoentrepreneur ! Si vous avez des compétences dans différentes langues, ce job pourra vous aider à compléter vos revenus avec de petits gains. Vous pourrez vous inscrire sur différents sites de freelance comme : Malt, Freelancer, Twago…
+ Créer un CV pour les autres Encore une fois, il faudra vous mettre en freelance. Vous pourrez ainsi réaliser les CV des personnes qui en ont besoin si vous disposez de compétences sur les logiciels appropriés. Chaque CV peut vous rapporter entre 5 et 10€ et vous permettre ainsi de gagner à domicile.
+ Regarder des publicités Eh oui, il est aussi possible de gagner de l’argent en regardant des publicités. Vous serez payé pour chaque visionnage de publicité. Il existe deux types de plateformes : les sites de clics rémunérés, les sites PTC. Vous aurez ainsi le choix entre différents sites Neobux, Grandbux, Goldenclix… Les revenus restent toutefois des petites sommes.
+ Le covoiturage Si vous avez le permis et que vous faites des trajets quotidiens, n’hésitez-pas à vous inscrire sur une application de covoiturage pour gagner un peu d’argent ! Par exemple, blablacar vous permettra de toucher beaucoup de monde, à condition d’être souple.

Les jobs intenses

Le job  Ses caractéristiques
++ Petit ou grand commerce Parmi les grands classiques il y a bien évidemment le travail de caissier, d’employé de libre-service… Auchan, Lidl et autres supermarchés recrutent énormément à temps partiel. Cependant, ils demandent souvent d’être disponible plus d’un mois ou deux pour ne pas vous former pour un temps trop court. Ce travail reste très intense et fatiguant, il s’agit de trouver le bon compromis.
++ Offres des grandes entreprises Les grandes surfaces comme Décathlon mettent souvent en avant des contrats de caissiers et vendeurs spécialisés. Si vous êtes un passionné du domaine proposé, c’est un bon point pour vous ! Il existe parfois des CDI et CDD entre 12 et 20 heures par semaine. Encore une fois, ce travail demande beaucoup d’implication.
++ Inventaires de magasins Le travail d’inventoriste vous demandera de compter les articles en stock après la fermeture du magasin. Plusieurs spécialistes recrutent comme Ivalis France, RGIS ou encore Novastock.
+++ Freelance On a déjà évoqué la possibilité de se mettre en Freelance pour de la traduction ou faire des CV. Mais il existe de nombreuses possibilités comme la rédaction, le graphisme, le community management… Ce travail est très chronophage, mais, vous permet d’approfondir votre passion.
+ Livreur à vélo Une chose est importante à savoir : pour exercer ce job, il faut se mettre au statut de micro-entrepreneur ce qui implique d’investir dans tout le matériel. Vous serez également rémunéré à la course effectuée. Ce travail n’est pas le plus rentable et le plus sécurisant.
++ Réceptionniste Un travail long, mais plutôt confortable et bien payé ! Pas mal, non ? Cependant, il est nécessaire de parler anglais et d’apprécier l’autonomie.
+++ Serveur/Barman C’est un travail très bien rémunéré, mais, il demande un sourire à toute épreuve ! Avec un bon relationnel, il est même possible de recevoir de bons pourboires qui rapportent beaucoup d’argent. À garder en tête que ce travail reste fatiguant et éprouvant.

Où trouver un travail à partir de 18 ans ?

Voici une liste de sites qui proposent une mission ou un emploi rémunéré :

Site Type
Yoojo.fr Missions courtes entre particuliers
MyDemenageur.com Missions de déménagement entre particuliers
Jooble.org Missions rémunérées sans ou avec diplômes
Pole-emploi.fr Emplois permanents et temporaires
Linkedin.com Emplois dans le secteur tertiaire
Malt.fr Missions de freelancing en indépendant (rémunération élevée)
Fiverr.com Missions de freelancing en indépendant (beaucoup de choix)
Upwork.com Missions de freelancing en indépendant (beaucoup de choix)
Adecco.fr Missions d’intérim

Avantages et inconvénients d’un job étudiant

Vous avez sûrement dû le remarquer, il existe autant de petits boulots que de profils. Adopter un job étudiant est idéal si vous souhaitez mettre de l’argent de côté ou que vous avez envie d’acquérir de l’indépendance. Cependant, parfois, vous vous retrouvez dans l’obligation de vous orienter vers un travail pour épauler vos parents ou financer vos études. Dans tous les cas, il est essentiel de trouver un équilibre entre études, si vous en faites, et travail pour ne pas vous retrouver submergé et en tirer tous les bénéfices. Parmi les choix possibles pour vous faire de l’argent de poche et renflouer votre tirelire, il vous suffira de vous orienter vers un contrat qui est compatible avec vos horaires et votre charge de travail. Il ne vous permettra pas forcément de gagner des milliers, mais d’arrondir vos fins de mois. Si vous êtes encore étudiant et que vous avez un rythme très intense, un job étudiant risque de nuire à vos études. Il est important de vous poser les bonnes questions avant et de peser le pour et le contre. On a rassemblé les principaux avantages et inconvénients pour vous aider à faire votre choix.

👍 Les avantages

Les avantages de se lancer vers de nouvelles responsabilités sont nombreux :

  • Le principal avantage est le gain d’argent. Vous pourrez ainsi vous faire de l’argent de poche et répondre soit à des besoins nécessaires soit à des petits plaisirs.
  • Le deuxième avantage notable est également l’indépendance que vous allez acquérir peu à peu.
  • Vous lancer dans le monde actif vous permettra également d’acquérir de l’expérience et d’apprendre énormément. Ce sera un avantage considérable pour le monde professionnel et vous aurez l’impression de l’avoir déjà appréhendé avant même son commencement.
  • C’est aussi l’occasion de développer votre réseau professionnel en faisant de nombreuses rencontres, d’autant plus si vous avez la chance de travailler dans le domaine dans lequel vous souhaitez exercer.
  • C’est enfin une opportunité précieuse qui vous permettra de vous projeter à long terme et de découvrir le métier qui vous intéresse. Dans tous les cas, vous en tirerez des bénéfices importants pour votre avenir.

👎 Les inconvénients

Les inconvénients sont à garder à l’esprit. En voici les principaux :

  • Votre emploi du temps deviendra chargé et vous devrez alors faire de nombreux sacrifices. Il faudra tirer un trait sur vos vendredis soir festifs, certains week-ends entre amis, les apéros les soirs de semaine… Vous aurez peut-être l’impression de passer à côté d’une certaine partie de votre jeunesse.
  • Ce sera également une source de fatigue et vous vous sentirez parfois épuisé. Il sera donc important de trouver ce précieux équilibre entre votre travail et vos études pour ne pas les négliger et les faire passer en second plan.
  • Il y a également un inconvénient majeur dont on ne parle pas souvent : la peur de ne pas être à la hauteur, surtout lorsqu’on se lance à son compte. Souvent, lorsqu’on est jeune, on a l’impression de ne pas être crédible et de ne pas être à notre place. Pourtant, vous l’êtes et les erreurs seront normales sur votre parcours. Vous êtes autant à votre place qu’une personne plus âgée et vous apporterez un autre regard. Si vous vous lancez dans un travail, il faudra gérer la pression, votre budget et suivre vos comptes. Ce sera d’autant plus le cas si vous choisissez la piste d’être en freelance qui vous demandera de l’assiduité et de manager votre propre clientèle. Mais tout se joue dans votre tête, si vous en avez l’envie, le temps et que vous vous sentez prêt, vous y arriverez.

Conclusion

Quand on devient majeur, souvent quelques centimes d’argent de poche ne suffisent plus. Les ados cherchent à gagner de l’argent facilement en parallèle de leurs études. Plusieurs moyens de mettre un peu de côté sont possibles que ce soit chez soi grâce à certains sites ou à travers des voies plus traditionnelles. Le tout est d’être sûr d’avoir le temps et la motivation à consacrer à ces activités pour ne pas mettre à mal ses études !

Envisager une clôture de compte bancaire est possible à différents instants de votre vie. De multiples raisons peuvent vous conduire à considérer une telle fermeture. Dans certains cas, elle est à l’initiative de l’établissement bancaire.

La procédure de fermeture d’un compte bancaire doit être respectée à la lettre. Retirer les fonds disponibles sur un compte ne suffit pas pour le clôturer. Vous devez transmettre à votre banque une lettre de demande de clôture de compte bancaire. Pour simplifier vos démarches, nous vous proposons un modèle de lettre de clôture. La demande de clôture peut porter sur un compte personnel, comme sur un compte professionnel.

Nous vous indiquerons tout ce qu’il faut savoir sur le sujet. Veillez donc à suivre nos conseils et astuces pour votre clôture de compte bancaire. En prenant certaines précautions, vous évitez des incidents de paiement, sources de frais supplémentaires. Ainsi, vous n’aurez pas de mauvaises surprises.

  • Vous fermez votre compte ? Nous vous recommandons les meilleures banques dans cet article →

Quand envisager une clôture de compte bancaire ?

Vous pouvez envisager une clôture de compte bancaire pour diverses raisons. La clôture peut porter sur un compte individuel dont vous n’avez plus l’utilité.

La fermeture peut également porter sur un compte collectif. L’un des cotitulaires du compte collectif peut souhaiter que celui-ci soit fermé. Autrement, cela peut résulter du décès d’un des cotitulaires, ou d’une séparation.

Dans d’autres cas, la clôture porte sur un compte bancaire professionnel. Certaines précautions peuvent être prises pour que cette clôture se déroule dans de bonnes conditions.

Demander la clôture d’un compte bancaire individuel

La particularité du compte bancaire individuel, c’est qu’il n’appartient qu’à une seule personne, son titulaire. Ce titulaire est le seul habilité à y réaliser des opérations (retrait, versement, paiement…). En toute logique, il se retrouve responsable en cas de dettes envers l’établissement bancaire. Le compte courant, le livret épargne et le compte titres sont des comptes individuels.

Pour demander la clôture d’un compte bancaire, il faut veiller à respecter certaines formalités. Pour la fermeture d’un compte bancaire individuel, référez-vous à votre convention de compte. Celle-ci indique les conditions de clôture du compte.

Nous détaillerons la procédure à suivre pour fermer définitivement un compte bancaire dans cet article.

Fermeture d’un compte bancaire collectif

Fermer un compte-joint

Un compte-joint est un compte bancaire ouvert par au moins deux personnes. Il peut être mis en place pour simplifier la gestion de dépenses communes. Les cotitulaires du compte sont solidairement responsables. Ainsi, ils supportent ensemble les dettes du compte-joint.

Pour fermer un compte-joint, il est nécessaire de réunir l’accord de l’ensemble des cotitulaires.

Si l’un des cotitulaires s’y oppose, l’autre cotitulaire doit envoyer un courrier de dénonciation du compte joint. Ce courrier doit alors être envoyé à la banque par courrier recommandé avec accusé de réception. Le compte sera alors transformé en compte indivis. Les activités du compte seront bloquées jusqu’à que soit prononcé sa fermeture. Un compte-joint ne pourra jamais être transformé en compte individuel.

Si les cotitulaires ont approuvé la fermeture du compte joint, alors celle-ci pourra être prononcée. Il faut cependant veiller à respecter la procédure à la lettre. Celle-ci est simple. Il suffit d’envoyer une lettre de clôture du compte-joint avec la signature des deux titulaires.

Le divorce et la séparation des concubins n’entraînent pas d’office la fermeture du compte. En effet, pour clôturer un compte, il faut adresser une demande à la banque au préalable.

Comment clôturer un compte bancaire indivis ?

Un compte bancaire en indivision ou compte bancaire indivis est un compte bancaire collectif. Il est partagé entre plusieurs personnes, les cotitulaires. Toutes les opérations réalisées sur ce compte doivent être approuvées par ces cotitulaires.

Pour clôturer un compte bancaire indivis, l’ensemble des cotitulaires doit effectuer une demande de clôture. Elle doit donc être signée par tous ceux qui sont dans l’indivision. Les conditions de clôture sont les mêmes que pour un compte individuel.

En cas de décès d’un des cotitulaires, la banque bloque le compte bancaire indivis.

Clôturer un compte bancaire professionnel

Les entreprises doivent posséder un compte bancaire professionnel pour le déroulement de leurs activités professionnelles.

Il s’agit là d’une obligation légale pour les commerçants. C’est ce que précise l’article L.123-24 du Code de commerce. De même, les sociétés à capital social ont l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Sont visées les sociétés par actions simplifiées (SAS), sociétés anonymes (SA), sociétés à responsabilité limitée (SARL)…

Pour les auto-entrepreneurs, il n’en va pas de même. Les micro-entrepreneurs ne sont pas tenus à cette obligation, excepté si leur chiffre d’affaires annuel excède 10 000€ sur deux années civiles consécutives.

Divers motifs peuvent conduire à une clôture de compte bancaire professionnel. La clôture peut être le fait de l’établissement bancaire, comme celui de l’entreprise cliente.

Parfois, la clôture du compte bancaire survient suite à une situation exceptionnelle. C’est notamment le cas lorsqu’une entreprise fait l’objet d’une procédure collective. Dans ces circonstances, s’interroger sur l’avenir de son compte bancaire professionnel est légitime.

  • En situation de sauvegarde et de redressement judiciaire, le compte bancaire peut continuer à fonctionner. En effet, l’administrateur judiciaire est en droit d’exiger la continuation des contrats en cours. C’est ce que prévoit l’article L.622-13 du Code de commerce.
  • En revanche, la procédure de liquidation judiciaire entraîne la clôture du compte bancaire professionnel.

Les motifs justifiant une clôture de compte bancaire professionnel sont divers et variés. La clôture peut résulter d’un besoin plus important en trésorerie. Elle peut aussi découler d’une offre plus intéressante ou de tarifs bancaires plus attractifs ailleurs. Parfois, de nouveaux partenaires imposent aux entrepreneurs d’adhérer à une banque en particulier. La cessation de l’activité professionnelle peut également constituer un motif de clôture de compte bancaire.

Sachez que vous n’êtes jamais tenu d’indiquer le motif de clôture de votre compte bancaire. Et ce, peu importe les raisons qui vous poussent à fermer votre compte professionnel. Cela vaut aussi lorsqu’un établissement bancaire est à l’initiative de la fermeture du compte professionnel. La banque n’est donc pas dans l’obligation de vous présenter le motif de fermeture.

La procédure pour fermer un compte professionnel est la même que pour un compte personnel. Vous devez communiquer votre intention de fermer le compte par mail, voie postale ou téléphone. La procédure à suivre pour fermer un compte bancaire sera détaillée ultérieurement dans ce guide.

La seule différence réside dans la nature des pièces justificatives à fournir. Pour fermer un compte professionnel, il convient d’accompagner sa demande des justificatifs suivants :

  • Lettre de clôture de compte professionnel manuscrite et signée par le dirigeant ou le représentant légal de la société.
  • Photocopie d’un document qui justifie l’existence ou l’identité de l’entreprise (extrait Kbis..).

Pensez à prendre connaissance des exigences spécifiques à votre établissement bancaire. Vous devrez éventuellement vous acquitter de certains frais. Il pourra s’agir de frais de transfert des avoirs vers le nouveau compte professionnel.

Clôture de compte bancaire à l’initiative de la banque

Parfois, la clôture du compte bancaire est souhaitée par l’établissement bancaire. Nous vous indiquerons à quel moment la banque peut décider d’une telle fermeture. Nous préciserons également s’il existe des moyens pour empêcher la clôture de votre compte bancaire.

À quel moment la banque décide d’une clôture de compte ?

La banque peut décider d’une clôture de compte à tout moment. En effet, rien ne l’oblige à maintenir un compte ouvert. Elle peut donc choisir librement de le clôturer, sans en justifier le motif. Cette clôture doit nécessairement vous être communiquée par un écrit en amont.

Néanmoins, il arrive que la banque soit dans l’obligation de justifier sa décision de clôture. C’est le cas si votre compte a été ouvert après la procédure de droit au compte.

Lorsque la banque décide de fermer un compte, elle doit se conformer à certaines règles. On retrouve ces règles dans la convention de compte qui vous lie avec l’établissement bancaire. Penser donc à vérifier les modalités de fermeture de votre compte bancaire.

Un délai de préavis de 2 mois doit être respecté. L’écoulement de ce délai est indispensable. Il offre au titulaire du compte du temps supplémentaire pour ouvrir un autre compte. Ainsi, le titulaire peut effectuer les dernières opérations pour assurer la continuité de sa comptabilité.

Parfois, la banque peut clôturer un compte immédiatement, sans attendre l’écoulement du délai de préavis. C’est notamment le cas lorsque le client a eu un comportement gravement répréhensible. L’établissement bancaire se réserve ce droit dans ses conditions générales. Ces conditions générales sont prévues dans la convention de compte. Les conventions de compte ne définissent pas toujours ce qu’est un “comportement gravement répréhensible”. Faites donc preuve de prudence pour qu’un tel fait ne vous soit pas reproché.

Une fois le compte fermé, les sommes qui s’y trouvent doivent vous être restituées.

  • Lorsque le solde du compte est créditeur, la banque doit vous transférer ce solde. Ce transfert peut se faire par virement bancaire ou par chèque. Pour ce faire, elle vous transmet un document appelé “solde de tout compte”. Celui-ci précise le montant qui vous est transmis lors de la fermeture du compte bancaire.
  • Si le solde est débiteur, vous devrez rembourser l’établissement bancaire du montant du découvert. Si vous rencontrez des difficultés financières, vous pouvez tenter de négocier un échelonnement du remboursement. Mais la banque n’est pas obligée de vous accorder cette faveur.

Clôture de compte bancaire inactif : comment récupérer les sommes perdues ?

Un compte est considéré comme inactif lorsqu’il n’a fait l’objet d’aucune opération durant les 12 derniers mois. Le titulaire du compte, ou son représentant légal, ne se sont pas manifestés au cours de cette période. Ce titulaire n’a effectué aucune autre opération sur un autre compte dans l’établissement.

En revanche, il peut arriver que la banque réalise certaines opérations sur le compte. Ces dernières n’ont aucune incidence sur le fait que le compte soit déclaré inactif.

Lorsqu’une banque souhaite clôturer un compte inactif, elle doit nécessairement en informer son titulaire. Cette information doit être transmise 6 mois avant la clôture du compte.

Après la clôture du compte, le solde est transféré à la Caisse des dépôts et consignations. Ces sommes seront conservées durant un certain temps. Celui-ci dépendra de la nature du compte. Si les sommes n’ont pas été réclamées après expiration du délai, elles sont alors récupérées par l’État.

Concrètement, comment récupérer les sommes perdues suite à la clôture d’un compte bancaire inactif ?

Le site ciclade.fr est très utile pour rechercher des sommes non réclamées ou oubliées. Il permet de retrouver efficacement l’argent de comptes clôturés. Vous pourrez ensuite y effectuer une demande de restitution.

Comment empêcher la clôture de son compte bancaire ?

Comment empêcher la clôture de son compte bancaire lorsque celle-ci est décidée par la banque ?

Sachez qu’il n’est pas possible de contester la clôture de son compte bancaire. La banque a la liberté de fermer votre compte sans en justifier les motifs. Elle doit toutefois respecter le délai de préavis de 2 mois.

Si ce délai n’est pas respecté, vous pouvez réclamer des dédommagements à votre banque. Cette réclamation doit être effectuée par écrit. Il arrive également que l’établissement bancaire ne respecte pas la convention de compte. Dans de tels cas, deux voies s’offrent à vous. Vous pouvez tenter un règlement du litige à l’amiable en contactant un médiateur bancaire. Autrement, vous pouvez saisir les juridictions civiles pour faire valoir vos droits.

Vous pouvez toujours tenter de négocier avec votre conseiller bancaire pour empêcher la fermeture du compte.

Procédure à suivre pour fermer définitivement un compte bancaire

Vous retrouverez dans cette section la procédure à suivre pour clôturer un compte bancaire. Nous vous indiquerons également les délais de fermeture et les frais dont vous devrez vous acquitter. La liste des pièces justificatives à réunir vous éclairera pour fermer définitivement votre compte bancaire.

Délai pour fermer un compte bancaire

Pour fermer un compte à vue, les banques disposent d’un délai de 30 jours maximum. C’est ce que prévoit l’article L.312-1-1 du Code monétaire et financier. Cependant, dans la pratique, fermer un compte bancaire s’étend souvent sur une dizaine de jours. À noter que ce délai varie d’un établissement à un autre. Il peut éventuellement s’allonger si la banque doit transférer ou clôturer d’autres produits bancaires. C’est notamment le cas pour les livrets d’épargne, les contrats d’assurance-vie ou les PEA.

Quel est le point du départ du délai de fermeture d’un compte bancaire ?

Le délai commence à courir lorsque l’établissement bancaire reçoit la lettre de clôture du compte. Les moyens de paiement associés au compte doivent également avoir été restitués (carte bancaire, chéquier..). Autrement, vous pouvez joindre une déclaration sur l’honneur attestant de la destruction des moyens de paiement.

Quels frais de clôture de compte bancaire ?

Depuis 2005, les banques ne font plus payer de frais de clôture de compte bancaire. Fermer un compte bancaire est donc gratuit. Cette règle s’applique dès lors que le compte est détenu depuis au moins 6 mois. Autrement, des frais de résiliation peuvent vous être facturés.

En revanche, le transfert ou la clôture d’autres produits bancaires peut représenter un certain coût. En fonction des établissements bancaires, les tarifs observés révèlent des écarts significatifs. Notons que ce service est, en général, moins coûteux chez les néobanques et banques en ligne.

Sachez que la banque est tenue de vous rembourser certains frais bancaires payés à l’avance ; notamment la cotisation annuelle pour votre carte bancaire (article L.312-1-1 Code monétaire et financier).

Comment clôturer un compte bancaire en ligne ?

Clôturer un compte bancaire en ligne est une procédure simple et rapide. En effet, les formalités de clôture sont simplifiées pour les néobanques et banques en ligne.

Il vous suffit de transmettre à votre banque une demande de résiliation. Celle-ci peut être transmise par courrier en recommandé avec accusé de réception. Vous pouvez également prendre rendez-vous avec un conseiller bancaire.

Quand la résiliation est effectuée en ligne, elle est effective dans les minutes qui suivent. Par voie postale, il faut en général attendre une dizaine de jours.

Pièces justificatives pour une clôture de compte bancaire

La liste des pièces justificatives pour une clôture de compte bancaire :

  • Une lettre de demande de clôture de compte. Vous trouverez ci-dessous un modèle de lettre de clôture de compte bancaire.
  • Une copie de votre pièce d’identité (carte d’identité, carte de séjour, passeport..).
  • Un justificatif de domicile qui date de moins de 3 mois.
  • Votre numéro de compte, identifiant client ou numéro client.

N’oubliez pas que vous devrez également transmettre à l’établissement bancaire vos moyens de paiement.

Modèle de lettre de clôture de compte bancaire

Vous trouverez ici une lettre type pour une demande de fermeture de compte bancaire. Ce modèle vous servira dans vos démarches pour fermer un compte personnel ou professionnel.

Nom / Prénom
Adresse
Code postal / Ville
Téléphone

Nom de la banque
A l'attention de [nom de votre conseiller bancaire]
Adresse
Code postal / Ville

Fait à [ville], le [date]

Objet : Clôture de compte bancaire

Madame, Monsieur,

Je vous informe par la présente que je souhaite clôturer le compte n° [numéro du compte bancaire] ouvert à votre agence de [coordonnées de l'agence bancaire] et dont je suis le titulaire.

Aussi veuillez, je vous prie, mettre en œuvre à compter de ce jour toutes les démarches nécessaires à la fermeture définitive de ce compte. Vous trouverez ci-joint l'ensemble des moyens de paiement associés au compte, soit un chéquier et une carte bancaire.

Le solde actuel du compte est disponible jusqu'à sa fermeture pour couvrir les éventuels paiements et prélèvements à venir. Une fois la clôture du compte effective, je vous prie de bien vouloir transférer tout solde créditeur vers le compte suivant : [coordonnées RIB du compte à créditer].

Vous remerciant par avance pour votre réactivité, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

[Signature]

Peut-on clôturer un compte bancaire par mail ?

Vous pouvez clôturer un compte bancaire par mail. Utilisez le modèle de lettre de clôture et transmettez-le à votre conseiller bancaire.

Nous vous conseillons d’échanger avec lui à ce sujet. De cette manière, vous n’aurez pas de démarches supplémentaires à effectuer par la suite.

Clôturer un compte par voie postale : où envoyer mon dossier ?

Voici les adresses des sièges sociaux des établissements bancaires les plus connus. Cette adresse vous sera grandement utile si vous souhaitez clôturer un compte par voie postale.

Établissement bancaire Adresse du siège social
Icône crédit agricole Crédit Agricole 12 place des États-Unis
92127 Montrouge Cedex
icône lcl LCL 18 rue de la République
69002 Lyon
bnp BNP Paribas 16 Boulevard des Italiens
75009 Paris
icône société générale Société générale 29 Boulevard Haussmann
75009 Paris
banque populaire Banque Populaire 50 avenue Pierre Mendès
75013 Paris
la banque postale La banque postale 115 rue de Sèvres
75006 Paris
AXA AXA Banque 203/205 rue Carnot
94138 Fontenay-Sous-Bois
CIC CIC 6 avenue de Provence
75009 Paris
BoursoBank BoursoBank Service Client BoursoBank
44 Rue Traversière
CS 80134
92772 Boulogne Billancourt Cedex
monabanq Monabanq 61 avenue Halley
59650 Villeneuve d’Ascq
BForBank BForBank Tour Europlaza
20 avenue André Prothin
92927 La Défense
Fortuneo Banque Fortuneo Tour Ariane
5 place de la Pyramide
92800 Puteaux

4 conseils et astuces à suivre pour une clôture de compte bancaire

Voici notre liste de conseils et astuces à suivre pour une clôture de compte bancaire. Anticiper cette fermeture vous fera éviter bien des tracas. En faisant preuve de rigueur, vous n’aurez pas à régulariser d’éventuels incidents de paiement. Vous pouvez utiliser le service de mobilité bancaire pour éviter d’entreprendre toutes ces démarches.

1. Identifiez les opérations bancaires récurrentes

Pour anticiper au mieux votre clôture de compte bancaire, repérez les opérations bancaires récurrentes. Pour les identifier, vous pouvez vérifier vos anciens relevés de compte. Autrement, n’hésitez pas à contacter votre banque. Celle-ci devrait être en mesure de vous fournir une liste des virements et prélèvements récurrents. Vous n’aurez plus qu’à annuler les ordres de virements présents sur la liste.

Ces démarches doivent vous permettre de transférer les opérations bancaires vers un nouveau compte.

Il est essentiel de prévenir les organismes qui effectuent des prélèvements automatiques sur le compte. Cela regroupe les créanciers (opérateur téléphonique, fournisseur d’énergie…) et les débiteurs (Sécurité sociale, votre employeur…). Anticiper et faire preuve d’efficacité pour clôturer son compte bancaire est un indispensable.

2. Soyez rigoureux pour éviter tout incident de paiement

Après avoir transféré les prélèvements et virements automatiques vers le nouveau compte, d’autres vérifications s’imposent.

Vous devez vous assurer qu’aucun règlement par carte bancaire ou chèque n’est en cours. De tels paiements pourraient entraîner des incidents de paiement. En effet, l’absence de provision suffisante sur le compte peut générer des frais supplémentaires. Un chèque sans provision risque d’être rejeté et peut être source de désagrément. Faites preuve de vigilance pour ne pas devoir vous acquitter de frais d’incident. Vous éviterez ainsi le risque d’une inscription à la Banque de France en tant qu’interdit-bancaire.

Si des chèques n’ont pas encore été encaissés, le risque d’incident de paiement reste présent. Pour minimiser ce risque, nous vous conseillons de conserver sur votre compte une certaine somme. Celle-ci est destinée à couvrir les opérations dont les échéances de prélèvement seraient retardées. Songez aussi à indiquer à la banque le RIB du nouveau compte. Ainsi, lorsque la clôture devient effective, l’établissement bancaire vous transférera directement les fonds.

La banque doit informer le client lorsqu’une opération de paiement survient sur un compte clôturé. Cette obligation s’étend sur les 13 mois qui suivent la clôture du compte bancaire.

3. Ouvrez un nouveau compte bancaire

Vous l’aurez compris, la règle d’or consiste à prévoir sa clôture de compte bancaire. Identifier les opérations récurrentes et entreprendre des vérifications constitue la première étape. Ensuite, si vous souhaitez ouvrir un nouveau compte, vous pourrez choisir un autre établissement bancaire :

Banques en ligne

Comptes bancaires et cartes sans frais cachés

Néobanques

Banques mobiles sans frais à l'étranger

Comptes joints

Comptes pour soi et son conjoint

Eco-banques

Banques éco-responsables

Comptes professionnels

Comptes pros pour son entreprise

Il est possible d’opter pour l’ouverture d’un compte dans une néobanque ou banque en ligne. C’est une solution judicieuse, surtout si vous manquez de temps. L’ouverture, comme la clôture du compte, se réalise intégralement depuis un ordinateur. Vous n’aurez pas à vous déplacer en agence.

Pensez à utiliser un comparatif des banques pour choisir celle qui vous conviendra le mieux. Spendways vous permet de comparer les établissements bancaires en fonction de filtres que vous aurez choisis. C’est une solution rapide et efficace pour découvrir les offres des banques et les meilleurs tarifs. Voici les offres les plus populaires sur Spendways.

4. Utilisez le service d’aide à la mobilité bancaire

Le service d’aide à la mobilité bancaire est une innovation de la loi Macron de 2017. Avec ce dispositif, il est plus facile de fermer son compte lorsqu’on change de banque.

Les banques ont l’obligation de proposer ce service, mais son utilisation reste optionnelle. Pour en profiter, vous n’aurez qu’à le préciser à votre nouvelle banque. Cet accord se matérialisera dans un mandat de mobilité bancaire.

Concrètement, la nouvelle banque se chargera de l’ensemble des démarches. Pour commencer, elle contactera l’ancienne banque. Ensuite, les prélèvements et virements automatiques migreront vers le nouveau compte. Elle peut également se charger de clôturer le compte originel, si vous en faites la demande. Elle disposera alors de 22 jours pour migrer les opérations bancaires et pour fermer l’ancien compte.

Conclusion

La clôture d’un compte bancaire, qu’elle soit de votre fait ou de celui de la banque, entraîne certaines conséquences. Votre compte sera définitivement fermé et vidé de sa substance.

Bien qu’elle soit gratuite, la procédure doit être suivie à la lettre. Vous éviterez ainsi des frais bancaires liés à des incidents de paiement. Cette fermeture doit donc être préparée soigneusement. Être prévoyant en anticipant les changements à opérer en amont jouera en votre faveur.

Vous disposez de peu de temps devant vous pour entreprendre ces démarches ? Pas de panique ! Le service d’aide à la mobilité bancaire peut constituer une aide précieuse pour changer de compte bancaire. Et n’oubliez pas que la procédure est plus rapide dans les banques en ligne et néobanques. Vous pourrez donc profiter des formalités allégées de ces établissements pour ouvrir votre nouveau compte.

Grâce à l’essor du commerce entre particuliers, le chèque de banque maintient son succès historique. Ce moyen de paiement est pratique et offre une certaine sécurité à son bénéficiaire. Il est fréquemment utilisé pour des transactions commerciales d’un montant élevé. C’est le cas pour les ventes de véhicules entre particuliers ou pour les œuvres d’art. Vous l’aurez compris, le chèque de banque comporte de nombreux avantages. Ceux-ci doivent être mis en évidence face aux inconvénients que présente le chèque de banque. Les techniques des escrocs évoluent vite et les risques restent bien présents. Nous vous indiquerons comment reconnaître un vrai chèque de banque et comment en obtenir un.

Comment reconnaître un chèque de banque ?

Pour reconnaître le chèque de banque, il est nécessaire de poser au préalable une définition. En effet, le chèque de banque se distingue du chèque classique sur certains points. Malgré ces quelques différences, il demeure soumis aux mêmes lois.

Définition : qu’est-ce qu’un chèque de banque ?

Le chèque de banque est un titre de paiement délivré sur demande spéciale d’un client. Il se distingue du chèque classique de par certaines particularités. En effet, l’émetteur d’un chèque de banque sera toujours un établissement bancaire ou financier. Ainsi, le montant du chèque sera directement débité sur le compte de la banque. En sa qualité de tireur, elle en garantit la valeur marchande et donc le paiement.

Avant d’émettre le chèque, la banque va bloquer la provision sur le compte bancaire de l’usager. Cette provision s’entend de la somme nécessaire au paiement du vendeur. Vous devez donc disposer de l’épargne suffisante, disponible sur votre compte courant, pour émettre un chèque de banque.

En agissant ainsi, l’établissement financier évite tout risque de manque de provision et d’impayé. Le chèque de banque est donc un moyen de paiement qui sécurise la transaction.

Quelles lois s’appliquent aux chèques de banque ?

La loi uniforme sur le chèque est introduite dans notre législation par un décret-loi du 30 octobre 1935. Outre celle-ci, de nombreuses lois s’appliquent aux chèques de banque. Le législateur intervient régulièrement pour procéder à des ajustements. Ces interventions législatives permettent aussi de lutter contre les chèques sans provision, véritable fléau social.

Le chèque de banque est soumis aux mêmes règles que le chèque classique. Il doit respecter les articles L.131-2 à L.131-87 du Code monétaire et financier. On y retrouve toutes les règles légales concernant les chèques (création, forme, présentation, paiement..). Des règles relatives aux délais de prescription et incidents de paiement ont également été prévues. Des sanctions pénales sont fixées aux articles L.163-1 et suivants du même code.

Le décret du 20 mars 2013 pose de nouvelles règles concernant le paiement des chèques. Lorsqu’ils sont effectués ou reçus par un notaire, le paiement est limité à 3000€. C’est ce que prévoit l’article R.112-5 du Code monétaire et financier. L’usage d’un chèque de banque est donc strictement interdit pour un achat immobilier. Cette interdiction existe depuis le 1er janvier 2015. Un montant supérieur à 3000€ devra donc être réalisé par virement bancaire.

Comment faire un chèque de banque ?

Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour obtenir un chèque de banque. Nous vous indiquerons également combien coûte un chèque de banque, comment le remplir, puis l’encaisser.

Comment obtenir un chèque de banque ?

Pour obtenir un chèque de banque, diverses options s’offrent à vous. Bien évidemment, vous devez être titulaire d’un compte bancaire pour avoir un chèque de banque.

Tout d’abord, vous pouvez effectuer une demande auprès du guichet de votre banque. Cette demande devra préciser le montant du chèque et l’identité du bénéficiaire (nom et prénom). Autrement, vous pouvez faire une demande en ligne précisant la nature du débit.

Par la suite, l’établissement bancaire va retirer ou bloquer la somme de votre compte. Il établira un chèque du même montant. Ce chèque vous sera remis et vous n’aurez plus qu’à le transmettre au bénéficiaire. Avant de générer le chèque, la banque vérifiera que vous disposez des fonds suffisants. Ce qui assure ainsi au bénéficiaire d’être payé.

Dans le cas où vous seriez client d’une banque en ligne (ING, BoursoBank, Hello bank!, etc.), la demande se fait exclusivement par téléphone. Le service client procédera alors à des contrôles de sécurité avant de procéder à l’émission du chèque de banque. Les clients des néobanques (Revolut, N26, etc.) n’ont quant à eux pas la possibilité d’obtenir un chèque de banque.

Combien coûte un chèque de banque ?

Pour savoir combien coûte un chèque de banque, renseignez-vous auprès de votre établissement bancaire. L’émission d’un chèque de banque est souvent payante, ce qui génère des frais supplémentaires en plus de la souscription mensuelle. De plus, les prix pratiqués diffèrent selon les banques. En général, le tarif s’élève autour d’une quinzaine d’euros. Vous pouvez tout de même tenter une négociation de ce tarif avec votre conseiller bancaire. On observe que les banques en ligne fournissent souvent ce service gratuitement.

Dans certains contrats de services bancaires, des chèques de banque sont inclus. Pensez donc à vérifier votre convention de compte bancaire. Vous pourriez peut-être bénéficier gratuitement d’un chèque de banque.

Autrement, vous pouvez observer la grille tarifaire de votre établissement bancaire avant d’effectuer votre demande. Celle-ci est publique pour tous les établissements (obligation légale). Nous vous exposerons dans la suite de cet article certains tarifs en vigueur pour 2022. Vous pourrez donc anticiper le coût de l’opération en fonction de votre établissement bancaire.

Comment remplir un chèque de banque ?

Remplir un chèque de banque est une manœuvre des plus simples. Vous aurez simplement à signer le chèque une fois que vous l’aurez reçu.

C’est l’établissement émetteur du chèque qui remplira toutes les informations nécessaires à votre place. Ainsi, toutes les mentions obligatoires y figureront (nom du bénéficiaire, montant du chèque, date d’émission…).

Comment encaisser un chèque de banque ?

Afin d’encaisser un chèque de banque, le bénéficiaire doit l’endosser. Cela signifie qu’il doit le signer au verso, puis le remettre à sa banque. Il devra veiller à faire cette démarche avant l’expiration du délai.

Pour encaisser un chèque de banque, rendez-vous directement en agence pour le déposer. Autrement, vous pouvez choisir la voie postale. C’est d’ailleurs la solution préconisée pour les banques en ligne qui n’ont pas de réseau d’agences. Vous devrez alors remplir un bordereau de remise de chèque qui sera joint à l’envoi.

Chèque de banque : délais d’obtention et de validité

Quel est le délai d’obtention d’un chèque de banque ? Et quel est le délai de validité d’un chèque de banque ? Spendways vous apporte tous les éléments de réponse !

Délai d’obtention d’un chèque de banque

Le délai pour avoir un chèque de banque est relativement rapide. Il faut, en général, compter entre 24 et 48h pour obtenir un tel chèque.

Si le compte du client demandeur n’est pas suffisamment approvisionné, l’opération pourra durer plus longtemps.

Prévenir votre banque en avance peut vous permettre de réduire le délai d’obtention du chèque.

Délai de validité d’un chèque de banque

La durée de validité d’un chèque de banque est limitée dans le temps. Comme le chèque classique, le chèque bancaire sera valable durant un an et huit jours à compter de sa date d’émission. Le vendeur qui reçoit le chèque aura la liberté de l’encaisser jusqu’à l’expiration du délai. Il n’aura qu’à le déposer à une agence bancaire.

Si le chèque n’est pas déposé avant l’écoulement du délai, il perdra ses effets. L’argent sera alors automatiquement reversé sur le compte de l’émetteur. Le bénéficiaire du chèque ne pourra alors plus en réclamer le paiement.

Comment vérifier un chèque de banque ?

De telles transactions commerciales doivent demeurer sécurisées. Il est donc indispensable de vérifier tout chèque de banque avant de conclure la vente. Il faut donc savoir discerner un vrai chèque de banque d’un faux. Certaines précautions peuvent être prises pour se prémunir contre les arnaques, escroqueries et falsifications.

Comment reconnaître un vrai chèque de banque ?

Pour reconnaître un chèque de banque, vous devez pouvoir y observer un filigrane normalisé. Celui-ci est facilement visible à l’œil nu et vous assure l’authenticité du moyen de paiement. Ce filigrane est comparable à ceux présents sur les billets de banque et pièces d’identité.

Ce filigrane est identique sur tous les chèques de banque. Il est observable par transparence et indique en majuscules la mention “Chèque de Banque”. Celui-ci est lisible au verso du titre de paiement. Pour rentrer plus en détail, cette mention se trouve encadrée par deux semeuses. Deux vagues doivent également apparaître en haut et en bas sur la longueur du chèque. Ces conseils devraient vous aider à reconnaître un vrai chèque de banque plus aisément. Dans tous les cas, contactez la banque émettrice du chèque pour vérifier que celui-ci est valide.

Comment reconnaître un faux chèque de banque ?

Pour reconnaître un faux chèque de banque, soyez attentif aux altérations présentes sur le chèque. En effet, le risque d’arnaque est fortement présent. Méfiez-vous des traces de ratures ou encore de tâches qui paraissent suspectes.

Hormis la signature du client qui vous donne le chèque, celui-ci ne doit contenir aucune mention manuscrite. L’établissement financier émetteur du chèque aura rempli toutes les mentions nécessaires au préalable.

Faites preuve de clairvoyance et méfiez-vous des acheteurs suspects. Par exemple d’une personne qui paye une partie en espèce et l’autre en chèque. Elle pourrait avoir en sa possession un chèque volé et l’utiliser contre vous.

Vérifier la validité d'un chèque de banque

Vous recevez un chèque de banque ? Protégez-vous simplement en vérifiant sa validité.

Chèque de banque : Quelles sont les précautions à prendre ?

De nombreuses précautions peuvent être prises face aux opérations frauduleuses sur les chèques bancaires. Il faut être particulièrement méfiant à l’égard des escroqueries et des usurpations d’identité. Celles-ci sont fréquentes en la matière. Il peut arriver que des chèques faux circulent. En faisant preuve de vigilance, vous minimisez le risque d’être victime d’une falsification.

Le vendeur qui reçoit en paiement le chèque doit être particulièrement attentif à certains points. Comme expliqué précédemment, le vendeur doit vérifier le montant du chèque et la présence du filigrane. Sans oublier l’absence de dégradation ou de rature. Enfin, demander une pièce d’identité avec photo à l’acheteur peut constituer une garantie supplémentaire. Certaines personnes sont frappées d’une interdiction d’émettre des chèques. Elles usurpent donc l’identité de tiers pour continuer leurs opérations illicites. Suivre ces points de vigilance permet donc de reconnaître plus facilement des chèques falsifiés.

Pour une précaution supplémentaire, nous vous conseillons de bien choisir le jour de la vente. Évitez les jours fériés et les dimanches afin de pouvoir contacter la banque émettrice. Vous pourrez ainsi vous assurer de la validité du chèque de banque lors de la vente. Ne vous fiez pas au numéro de téléphone inscrit sur le chèque. Il peut être faux, surtout s’il s’agit d’une arnaque et que le chèque est falsifié. Obtenez donc le numéro de téléphone de l’agence sur Internet et contactez-là par vous-même. Vous pourrez ainsi vous assurer de l’authenticité du chèque.

Autrement et dans la mesure du possible, soyez présent le jour de l’émission du chèque. Accompagner le vendeur vous permettra de vous assurer de la validité du chèque émis.

Le risque d’arnaque, de contrefaçon et d’escroquerie est fortement présent avec les chèques bancaires. Pour éviter de tomber sur un chèque en bois, veillez à respecter toutes ces indications. Vous aurez ainsi plus de garanties d’être payé. Les techniques des escrocs évoluent rapidement et les répliques sont parfois très trompeuses. Dans ce contexte, les vérifications paraissent indispensables pour éviter tout risque d’impayés.

Comment annuler un chèque de banque ?

Pour annuler un chèque de banque, les démarches doivent être effectuées auprès de l’établissement émetteur. Vous devez toujours avoir le chèque en votre possession. Il vous faudra renvoyer par courrier à l’adresse fournie par votre banque, le chèque bancaire. Celui-ci devra être barré et contenir la mention “Annulé”. Après avoir accusé réception du chèque, la banque effectuera un virement sur votre compte-courant.

Vous pouvez également vous rendre directement en agence pour effectuer une demande d’annulation sur place. La solution, plus rapide, permet d’anticiper des délais supplémentaires lors de l’envoi du chèque bancaire.

Faire opposition à un chèque de banque perdu ou volé

Il est possible de faire opposition à un chèque perdu ou volé. Cette procédure est prévue à l’article L.131-35 alinéa 2 du Code monétaire et financier. Elle permet d’invalider l’utilisation du chèque.

Vous pouvez également faire opposition en cas de procédure collective ouverte à l’encontre d’un bénéficiaire. Le professionnel peut être en situation de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.

Pour faire opposition sur un chèque de banque, contactez le numéro d’urgence de votre banque. Celui-ci est accessible en ligne ou sur vos moyens de paiement. Par exemple, le dos de la carte bancaire associée au compte. Contacter son agence bancaire dans les plus brefs délais est essentiel. Parfois, il est nécessaire de fournir le récépissé reçu lors de l’émission du chèque.

Il est possible que votre établissement bancaire vous demande de confirmer l’opposition par écrit. Il vous suffira de rédiger un courrier et de le transmettre à votre agence bancaire.

Quelles banques proposent des chèques de banque ?

En vous fournissant un chèque de banque, l’émetteur pourra vous facturer ce service bancaire. En effet, l’émission d’un chèque de banque n’est pas toujours gratuite. Les tarifs diffèrent selon les agences bancaires. Les banques en ligne proposent des chèques de banque gratuits et sont donc plus attractives. Voici une liste non exhaustive de banques en ligne :

Comment avoir un chèque de banque Crédit Agricole ?

Vous pourrez avoir un chèque de banque au Crédit Agricole directement dans une agence bancaire. Si vous disposez des fonds sur votre compte, vous obtiendrez immédiatement le chèque de banque.

Un chèque de banque au Crédit Agricole vous sera délivré pour 13€. Ces tarifs sont en vigueur depuis le 1er janvier 2022.

Comment obtenir un chèque de banque La Banque Postale ?

Obtenir un chèque de banque à La Banque Postale est une opération relativement simple. Il vous suffit de vous rendre dans l’une des agences bancaires. Vous pouvez également adresser votre demande en ligne ou par courrier. Vous ne pourrez pas obtenir de chèque de banque si vous êtes interdit bancaire.

À combien s’élèvent les frais bancaires pour obtenir un chèque de banque La Banque Postale ? Les frais d’un chèque émis sur un compte chèque postal s’élèvent à 12€. Ces tarifs bancaires sont en vigueur pour l’année 2022.

Se procurer un chèque de banque à la Caisse d’Épargne

Pour se procurer un chèque de banque à la Caisse d’Épargne, il vous suffit de vous rendre en agence bancaire. Concernant les tarifs d’émission d’un chèque de banque, ils diffèrent selon les régions.

Pour les tarifs en Île-de-France, l’émission d’un chèque de banque oscille entre 0 et 12€. Elle sera gratuite si elle est émise sur Livret A.

Effectuez une simulation en ligne pour connaître les tarifs en vigueur de votre Caisse d’Épargne !

Chèque de banque LCL

Les tarifs d’un chèque de banque à la LCL n’ont pas été annoncés pour 2022. Il faudra attendre avril pour connaître ses taux.

Vous pouvez toutefois obtenir un chèque de banque en vous rendant directement en agence.

Les taux en vigueur à la LCL s’élèvent à 26€ depuis le 1er avril 2021.

Chèque de banque en ligne : un service bancaire souvent gratuit

Il est également possible d’obtenir un chèque de banque en ligne. L’avantage réside dans le fait que ce service est gratuit chez de nombreuses enseignes. Les tarifs des banques en ligne sont moins importants : l’émission et l’envoi peuvent être gratuits.

Ainsi, plusieurs enseignes ne facturent pas ce service. C’est le cas de Hello Bank, BoursoBank, Monabanq, Fortuneo, BForBank…

Chèque de banque perdu ou jeté : que faire ?

Par réflexe, vous avez peut-être déchiré et jeté un chèque de banque non utilisé (transaction annulée avec le vendeur) alors que la bonne procédure est de le renvoyer barré à votre banque. Dans ce cas, vous devez immédiatement contacter votre banque pour l’informer de la situation, car c’est elle qui prend la responsabilité de payer le créancier en votre nom. Elle n’a donc pas le droit de faire défaut sur un paiement. Elle vous conseillera alors d’attendre 1 an et huit jours pour que celui-ci expire puis de lui faire parvenir une lettre de désistement. Voici un exemple de lettre de désistement qui vous permettra de récupérer vos fonds :

[Prénom Nom]
[Adresse]
[Code Postal Ville]
Tél : [votre téléphone]
Numéro client : [votre numéro client]

[nom de l'établissement bancaire]
[Adresse banque]
[Code Postal Ville]

Objet : Lettre de désistement pour chèque de banque détruit

Madame, Monsieur,

Je soussigné [Prénom Nom], déclare sur l’honneur me désister du chèque N°[numéro chèque] d’un montant de [montant en chiffres]€ ([montant en lettres] euros) tiré sur [nom de la banque] à l’ordre de [bénéficiaire] et renoncer à tous recours contre votre établissement au sujet de cette provision.

En effet, ce chèque a été malencontreusement détruit par méconnaissance de la procédure d’annulation de celui-ci comme je l’ai évoqué par téléphone avec vos conseillers. Si toutefois il parvenait en ma possession, je m’engage à vous le retourner immédiatement.

N’ayant plus de contact avec la bénéficiaire et le délai de validité de ce chèque ayant expiré, je vous prie de bien vouloir débloquer cette provision pour retrouver l’usage de ces fonds.

Je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.

Cordialement,

[Prénom Nom]
Le [date]

Avantages et inconvénients d’un chèque de banque

Le chèque de banque comporte certains avantages qui vous seront utiles dans vos transactions commerciales. En effet, la possession d’un chèque de banque garantit au bénéficiaire d’être payé. Il accorde davantage de sécurité qu’un chèque non garantie par une banque. Un chèque de banque certifié assure avec certitude qu’un compte est approvisionné. Ce mode de paiement permet de se prémunir contre le risque d’un chèque sans provision. Enfin, le chèque de banque offre une certaine flexibilité au bénéficiaire. Celui-ci pourra encaisser le titre de paiement lorsqu’il le souhaitera. En respectant cependant le délai de validité du chèque. Son coût est également un avantage très important par rapport aux plateformes « tiers de confiance » qui prélèvent un pourcentage du montant de la transaction quand le chèque de banque est délivré gratuitement ou pour un frais fixe. De fait, plus le montant de la transaction est important, plus le chèque de banque est un moyen de paiement sécurisé pertinent.

Pour autant, le chèque de banque comporte certains inconvénients qu’il faut nécessairement mettre en évidence. Le risque de chèques impayés et d’arnaques demeure fortement présent. La vérification du chèque est donc essentielle. Pourtant, toute personne est faillible et pourrait passer à côté d’un détail pourtant majeur. Les techniques des escrocs continuent de se perfectionner et les faux chèques circulent encore largement.

Conclusion

Le chèque de banque est le moyen de paiement qui sécurise le mieux une transaction entre n’importe quel type d’acheteur et de vendeur. Son coût, nul ou très faible, le rend toujours pertinent aujourd’hui par rapport à une plateforme intermédiaire comme Depopass, MySafeDeal et PayCar (LeBonCoin).

Néanmoins, d’autres solutions existent pour réaliser des transactions commerciales. Celles-ci sont plus sécurisées et offrent davantage de traçabilité. C’est notamment le cas du virement, qui peut par ailleurs être instantané. L’opération est préférée, car elle est efficace et comporte peu de risques. De nombreux comptes permettent de réaliser de tels transferts immédiats (Boursorama, Crédit Agricole, Société Générale..).

Le phénomène du cashback a su convertir plus d’une personne en France et connaître un véritable décollage. Mais derrière ce nom attractif et l’opportunité d’augmenter son pouvoir d’achat se cachent de nombreux aspects. Comment profiter du cashback sans se perdre parmi les cartes bancaires cashback, les sites et les cartes magasin ? Nous nous sommes penchés sur ce phénomène et ses nombreuses facettes pour décrypter cette étoile montante du commerce.

Qu’est-ce que le cashback ?

Si nous traduisons ce nom aux sonorités anglophones, nous comprenons vite que c’est l’occasion de récupérer notre argent en retour… Mais en retour de quoi ? Tout simplement, le cashback est un geste commercial de la part du commerçant qui permet au client de récupérer une fraction du montant dépensé sur une cagnotte ou directement sur son compte bancaire Présentée de cette manière, la technique semble bien trop belle pour être vraie. Soyez rassurés, il existe plusieurs conditions pour en profiter !

Commençons d’abord par distinguer le cashback des promotions et des bons plans que nous connaissons. Le code promo traditionnel propose une réduction immédiate alors que le cashback est une réduction différée valable toute l’année sur les produits des marchands partenaires de la plateforme que vous allez utiliser. Initialement, c’était une technique promotionnelle qui visait à rembourser aux acheteurs une partie d’un prix d’achat. Aujourd’hui, le cashback s’apparente plutôt à un service de paiement qui permet au client de récupérer de l’argent une fois passé à l’achat.

En France, il existe maintenant plusieurs formes de cashback, ce qui vous laisse un large choix pour sauter sur l’occasion !

  1. Les sites

Les sites de cashback sont devenus très populaires en France comme celui de Poulpeo ou encore iGRAAL. Ils vous demandent de vous inscrire pour ensuite retracer vos achats envers les marchands partenaires. Un pourcentage du montant de vos achats sera placé sur votre cagnotte que vous pouvez soit vous reverser, soit continuer à alimenter.

  1. Les offres bancaires

Plusieurs banques, en ligne pour la plupart, proposent des offres comprenant une carte bancaire avec possibilité de cashback. Certaines d’entre elles fonctionnent avec des partenaires comme pour les sites et d’autres remboursent une partie de tous vos achats. Cette fois-ci, l’argent sera reversé directement sur votre compte bancaire.

  1. Les cartes de magasin

Plusieurs marques, comme la FNAC, proposent des cartes du magasin qui pratiquent le cashback. Vous pourrez ainsi soit l’utiliser uniquement dans le magasin ou alors pour tous vos achats y compris en ligne. Le plus souvent, l’argent récupéré sera à utiliser dans le magasin.

Comment en tirer profit au maximum ?

Le cashback est une technique facile à employer, peu importe le moyen choisi pour en profiter. Cependant, plusieurs données sont à garder en tête pour en tirer pleinement profit. Pour mettre le plus d’argent possible de côté, optez pour la plateforme ou la formule avec le plus de partenaires. Vous pourrez ainsi trouver plus facilement votre bonheur et combler davantage votre portefeuille. Ensuite, si vous choisissez de passer par un site internet, gardez en vue la commission. Le taux oscille entre 1 et 30% selon les sites et les produits. Certains prélèvent même une cotisation annuelle sur vos gains et les incluent directement dans vos achats. Prenez bien le temps de vous renseigner avant de vous lancer les yeux fermés. Un autre facteur à garder en tête est le montant minimum à partir duquel vous allez percevoir les gains reçus ainsi que la fréquence de paiement et le mode de règlement. Certaines plateformes choisissent Paypal, d’autres le virement ou encore le chèque…

Rien ne vous conseillera mieux que les avis des utilisateurs ! Ne vous limitez pas à ce que va vous indiquer la plateforme choisie, consultez les avis, les forums, les vidéos afin de vous faire une opinion sur le sujet. Souvent, les utilisateurs sont transparents et indiqueront le chemin à suivre.

Si vous choisissez de passer par des sites dédiés au cashback, nous vous conseillons d’en utiliser plusieurs en simultanée pour avoir accès à plus de partenaires et d’offres.

Mais d’ailleurs….qui paye tout ce cashback ?

Les plateformes de cashback vont négocier avec certains marchands une commission de 5% et vous en reverser 4%. Et si vous constatez un pourcentage de cashback différent pour un même marchand, c’est que la plateforme a réussi à négocier un taux de commission plus important ! Dans le cas des cartes bancaires cashback, c’est une fraction de la commission de paiement par carte, supportée par le marchand, qui est reversée au client.

Quelle carte choisir parmi toutes celles proposées ?

Les plateformes ne permettent pas d’économiser à tous les coups, notamment avec les petits commerces qui ne proposent pas forcément du cashback. La carte bancaire vous offre alors une plus grande liberté en couvrant presque tous les achats que vous faites : il n’est donc plus nécessaire de fouiller pour trouver les bons plans ! Mais encore une fois, tout dépend de la banque et de la formule… Alors, laquelle choisir ?  Avant de vous précipiter, notez bien qu’il existe trois sortes de cartes bancaires différentes avec cashback :  Les cartes cashback des banques traditionnelles (Boursorama, la Société générale, LCL), les cartes cashback des néo banques et les cartes bancaires cashback crypto.

Pour mieux vous repérer, nous vous proposons un tableau non-exhaustif de différents moyens existants :

Carte bancaire Type Prime Avantages Inconvénients
Vivid Money Néobanque 30€ offerts
  • Un cashback de 10% en moyenne
  • Une carte métallique gratuite sans condition
  • Inclut des sous-comptes, la possibilité de dépenser dans 100 devises
  • Offre du cashback sur toutes les dépenses
  • Un cashback réduit hors super deals
  • Rib Allemand
  • Cashback plafonné à 20€ par mois pour la CB gratuite
Crypto.com Carte crypto 25$ offerts
  • Des taux cashback entre 1 à 8%
  • Du cashback sur toutes vos dépenses
  • Comprend Spotify, Netflix et Amazon Prime
  • Pas de frais de tenue de compte
  • Maîtrise de l’anglais nécessaire
  • Obligation de détenir des fonds pour bénéficier de certains avantages
  • Frais de transactions plus élevés que certains concurrents
Boursorama banque Banque en ligne 80€ offerts
  • Meilleure banque en ligne française
  • Assurances internationales
  • Cashback comprenant Ikea ou Amazon
  • Élue la banque la moins chère plusieurs fois
  • Peu de partenaires ( 50 environ)
Aumax Néobanque x
  • 3 cartes dont une gratuite
  • Paiements et retraits sans frais
  • La carte gratuite comprend le cashback
  • Possibilité d’agréger d’autres cartes sur l’application
  • Service de conciergerie
  • Pas de découvert autorisé
  • Gestion des comptes uniquement sur l’application mobile
Binance Card Carte crypto x
  • Possibilité de cumuler les remboursements
  • Possibilité de gagner jusqu’à 8% de cashback
  • Carte gratuite
  • Frais bancaires très faibles
  • Utilisation du BNB, une sorte de crypto monnaie, comme monnaie, ce qui peut freiner
  • Pas plus de 290€ de retrait par jour
Société générale Banque traditionnelle x
  • Programme de cashback à partir de 2€ par mois
  • Plus de 800 enseignes partenaires
  • Taux de remboursement du cashback entre 2 à 20%
  • Coût de la carte comparé aux concurrents qui la proposent gratuitement

Vous avez pu le constater, les offres sont diverses et variées. Tout va dépendre de votre profil et de ce que vous recherchez ! Pour rester dans la simplicité, la formule de Boursorama est intéressante en complément de sites de cashback. Mais la carte de Vivid Money reste néanmoins la plus challengeante si vous avez envie de vous lancer à 100% avec le taux de cashback le plus haut du marché.

Quelques exemples de cartes cashback les plus populaires.

Les cartes crypto et le cashback, bon plan ou arnaque ?

Les crypto-cartes, permettant de convertir la crypto-monnaie en euros, sont entrées sur le marché avec une promesse alléchante : proposer des bonus ou récompenses, dont le cashback, sur la plupart de ses achats. Mais que devez-vous en penser ? Ce cashback est souvent proposé en cryptomonnaie et permet de faire grossir votre portefeuille à chaque achat. Si la cryptomonnaie ne vous dit pas grand chose, retenez que c’est une forme de monnaie numérique en usage sur internet et indépendante des réseaux bancaires. D’ailleurs, vous avez sûrement dû entendre parler du bitcoin qui en fait partie. La carte crypto.com figure parmi les plus connues, mais elle comporte des avantages et inconvénients. Il est important de noter que le cashback a été supprimé chez certains commerçants comme les paiements sur Lydia ou toutes les plateformes similaires. Ces dernières ne donnent plus de cashback. Par contre, il est très simple de tirer partie de votre carte Crypto.com simplement en l’utilisant à chaque dépense et en payant votre Spotify, Netflix et Amazon Prime si vous bénéficiez de la carte pour. D’ailleurs, notez bien qu’encore une fois, le cashback dépend de la carte que vous détenez !

Pour faire simple, Crypto.com peut être comparé à une banque en ligne sans frais, mais avec des avantages notoires. Vous aurez l’opportunité de gagner de l’argent à chaque achat, mais en gardant à l’esprit que, pour bénéficier de certains droits, vous devez immobiliser une somme d’argent sur l’application pendant une certaine durée.

Crypto.com est une carte cryptomonnaie qui permet de payer en bitcoins. C'est la carte qui offre le plus de cashback en France.

Crypto.com est une carte cryptomonnaie qui permet de payer en bitcoins. Il s’agit de la carte qui offre le plus de cashback en France.

Les commerçants & le cashback

Le cashback et ses multiples facettes peut autant être une opportunité pour certains commerçants qu’une menace pour d’autres. Il se présente d’abord comme un bon moyen d’apporter de la proximité avec les clients. C’est vrai qu’il semble être l’occasion idéale de créer du lien avec les clients et de les inciter à revenir plus souvent pour percevoir leur “récompense”. Le cashback paraît alors être une des solutions pour donner un nouveau souffle à ces commerces de proximité. Il peut même s’intégrer totalement dans la stratégie commerciale des enseignes qui l’adoptent. Quels en sont concrètement les avantages ?

Dynamiser l’activité

Le premier point positif majeur est de dynamiser l’activité des enseignes puisque le client doit effectuer son achat au sein de la boutique.

Fidéliser la clientèle actuelle

Comme énoncé juste au-dessus, c’est un bon moyen pour que la clientèle revienne afin de profiter du service proposé.

Attirer de nouveaux clients

Dans l’objectif de profiter du cashback, une toute nouvelle cible de clients pourra se rendre dans les boutiques proposant ce service. Le bouche à oreille permettra de faire connaître les commerces qui en bénéficient.

Le cashback : les avantages & inconvénients

Vous avez sûrement pu le constater, les avantages du cashback sont multiples ! On vous propose de les résumer en 5 points majeurs :

  1. Des promotions qui vous tendent les bras
    Grâce au cashback et à ses nombreuses plateformes, vous avez accès à des promotions gratuites et sans engagement.
  2. Des primes à l’inscription
    La plupart des plateformes vous versent des primes à l’inscription pour vous inciter à revenir.
  3. Un cashback cumulable aux promos
    Dans la grande majorité des cas, le cashback est cumulable aux offres promotionnelles, ce qui permet des économies illimitées !
  4. Une grande accessibilité
    Les sites de cashback le rendent extrêmement accessible grâce à leur utilisation simplifiée.
  5. La crypto monnaie à portée de mains
    Pour les courageux qui passent par les solutions de cartes crypto, c’est l’occasion de se familiariser avec ce type de monnaie très prometteur pour les années à venir !

Mais quelques inconvénients sont aussi à prendre en considération dans votre choix :

  • Un prétexte pour consommer plus
    Attention, le cashback peut se transformer en piège si vous êtes déjà accro au shopping. Pour gagner plus il faut dépenser plus… Gardez bien en tête que c’est avant tout un moyen de faire des économies. Souvent, on peut être tenté de faire de gros achats afin de profiter du cashback. Effectivement, si vous êtes un petit acheteur, vous ne verrez pas forcément la différence sur votre compte en banque, mais c’est le moment de rester prudent.
  • Les cookies
    Si vous passez par des plateformes de cashback, vous aurez besoin d’activer les cookies sur les sites où vous réalisez des achats afin que la plateforme le remarque et vous verse vos gains. Cette démarche peut être un frein étant donné que les consommateurs sont de plus en plus réceptifs à la problématique de leurs données personnelles.
  • Le parrainage
    Pour avoir des résultats notables avec le cashback, entrer dans une démarche de parrainage devient presque obligatoire. Cela nécessite alors une véritable réflexion marketing.

En bref : que retenir ?

Au final, le cashback est un mode de récompense des consommateurs qui possède plus d’avantages que d’inconvénients. Pour en profiter, il existe autant de plateformes que de profils d’utilisateurs, vous trouverez ce qui vous correspond à coup sûr. Il n’y a pas de “meilleure” offre de cahsback ou de meilleur site, car tout dépend de vos envies et de l’implication que vous souhaitez mettre. Une bonne méthode consiste à surveiller les solutions qui ont comme partenaires vos marchands préférés ou alors d’opter pour une carte avec une offre de cashback sur toutes vos dépenses. Le tout en s’adaptant à votre situation, pour trouver l’offre qui vous ressemble vraiment.